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[Chaire MEEDDTL] Gestion et mesure des risques environnementaux, 24 janvier 2012


Commissariat Général au Développement Durable (SEEIDD*) et PSE-Ecole d’Economie de Paris

Gestion et mesure des risques environnementaux

Mardi 24 janvier 14h30 – 17h30
Grande Arche, Salle 1 Arche Sud, La Défense
Inscription obligatoire : http://gessem.application.developpement-durable.gouv.fr/inscrireinvite.do?idsem=35&idinvite=000999&idcrypto=000999

Programme (télécharger en pdf)

  • 14h30-14h45 : Introduction par Jacques Faye, chef de bureau, Service des risques naturels et hydrauliques, Direction Générale de la Prévention des Risques
  • 14h45-15h30 : « Le Citoyen, L’Expert et le Politique : une rationalité complexe pour une régulation excessive du risque », par David Martimort, Directeur d’études à l’EHESS et Professeur à l’Ecole d’Economie de Paris.
    Résumé : Après avoir soigneusement justifié le besoin de régulation du risque, insisté sur ses spécificités et souligné que les pouvoirs publics sont in fine les seuls en mesure de contrôler les risques complexes, nous montrons qu’une analyse attentive des différentes articulations de cette intervention publique conduit inéluctablement à une surévaluation des coûts associés aux activités risquées. Loin d’être une conséquence d’une quelconque irrationalité des acteurs, ce biais vers la précaution excessive traduit leurs incitations et les jeux complexes auxquels ils participent. La décision publique ne reflète en aucune façon un critère quelconque d’efficacité, elle est plutôt le résultat des jeux politiques auxquels se livrent groupes de pression, experts, régulateurs et hommes politiques. A défaut d’être ”raisonné”, le pessimisme porté par la décision publique traduit alors une certaine « rationalité » que nous nous efforcerons donc de dévoiler dans cette présentation.
  • 15h30-15h45 : Discussion par Dominique Bureau, Délégué Général, Conseil économique pour le développement durable (CGDD)
  • 15h45-16h00 : Débat avec la salle
  • 16h00-16h45 : « Désastres naturels et troubles économiques », par Yanos Zylberberg, Chercheur au CREI-Universitat Pompeu Fabra (Barcelone) et Docteur de l’Ecole d’Economie de Paris.
    Résumé : Le coût des catastrophes naturelles ne se limite pas à la seule dépréciation du capital. Les économies qui subissent des chocs de grande ampleur connaissent des ralentissements de la production, que nous cherchons à quantifier à l’aide d’une base de données exhaustive permettant de mesurer l’exposition des pays aux cyclones et tremblements de terre sur la période 1980-2006, à laquelle nous associons une mesure des dommages directs occasionnés par ces catastrophes. Nous estimons que des pertes de capital déclarées de l’ordre de 1% du PIB sont responsables d’un ralentissement de la production de l’ordre de 0,4 point de PIB, ce qui est bien supérieur aux estimations officielles avancées par les pouvoirs publics. Ce ralentissement s’explique notamment par un choc temporaire de productivité lié à l’interruption de l’activité.
  • 16h45-17h00 : Discussion par Cédric Peinturier, chargé de mission risque, SEEIDD/ERNR*
  • 17h00-17h15 : Débat avec la salle
  • 17h15 : Conclusion par Christine Lagarenne, sous-directrice, CGDD/SEEIDD/ERNR*