Le 27 mai 2025, la Cour des comptes a remis son Prix de thèse 2025. Ce prix distingue chaque année des travaux doctoraux remarquables dans les domaines de la gestion publique, des finances publiques et de l’évaluation des politiques publiques. Trois lauréats ont été récompensés pour l’excellence scientifique de leurs recherches.
Arthur Heim, diplômé du Master Politiques publiques et développement (2013) et du programme doctoral (2024) à PSE, a reçu le premier prix ex aequo pour sa thèse intitulée « Investissement social & nouvelles formes de pauvreté. Essais sur la mise en œuvre et l’évaluation de politiques sociales et familiales en France ». Rattaché à la Direction des statistiques, des études et de la recherche (DSER) de la Cnaf, il y analyse les politiques d’investissement social à travers deux études : la première propose des algorithmes d’affectation optimale pour améliorer l’accès aux crèches ; la seconde évalue un programme d’accompagnement intensif pour les familles monoparentales. Son travail se distingue par la clarté de son exposition, la solidité de ses méthodes et sa forte valeur opérationnelle pour les politiques publiques.
Nathan Rivet (ENS – PSL), a reçu le premier prix ex aequo aux côtés d’Arthur Heim pour sa thèse en sociologie
Une autre thèse a également été distinguée.
Le Prix spécial a été attribué à Selma Malmberg, diplômée du Master Analyse et politique économiques (2020) de PSE et aujourd’hui affiliée au CEPREMAP et chercheuse à l’i-MIP, pour sa thèse en sciences économiques « Grandes récessions, inégalités économiques et efficacité des politiques macroéconomiques ». S’appuyant sur des modèles à agents hétérogènes, elle y étudie les effets redistributifs des politiques de crise, comme le bouclier tarifaire ou les mesures de consolidation budgétaire.