Publications des chercheurs de PSE

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  • Low wage work in France Ouvrages:

    Low-wage work is widespread in America: around 25% of the labor force in 2005, according to OECD data. In France the incidence of low-wage work was less than 13% in 2002 and it is likely to have further declined since then. Moreover, a number of jobs and sectors in which low pay is the rule in the USA do not systematically pay low wages in France. This is the case, for example, of nursing assistants in hospitals, electronic vendors in super and hypermarkets or operators in in-house call centers in the banking or utility sectors. What are the reasons for this gap in inequality between France and the USA? Are workers better-off in France or are there negative counterparts to the small incidence of low-paid work – such as higher unemployment or higher work intensity? Low-wage work in France provides a thorough investigation of these questions, both at the macroeconomic and industry levels. Labor market institutions – and particularly, a high relative minimum wage – play a key role in explaining the compression at the bottom of the wage distribution. Other labor market regulations as well as social welfare provision are also in sharp contrast with the US situation. Detailed case studies in the food processing, hospital, hotel, retail and call center sectors suggest that French firms cope with labor cost and flexibility constraints by increasing work intensity in various ways. High labor productivity and a small number of jobs in low-wage intensive sectors appear as the cornerstones of the French "model". However, the stability of this "model" is challenged by increasing competitive pressure from abroad – including on the labor market – and by the financial cost of Welfare. Reforming the French labor market without boosting inequality is one of the main political challenges of the next decade.

    Auteur(s) : Jérôme Gautié Éditeur(s) : Russel Sage

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  • From internal to transitional labour markets? Firms restructuring and early retirement in France Chapitre d'ouvrage:

    Retirement from the labour market is a critical transition on which the political debate has focused in many European countries during the last few years, raising the issue of the sustainability of pension systems. One of the most striking features of the French labour market is the very low participation rate of older workers. This coincides with the intensive use of early retirement public funded schemes (ERS) – which are usually considered as "bad transitions". But the necessary reform does not rely only on the suppression of ERS. One must analyse why firms so intensively used early exits in the past years, i.e. what economic – and also social – factors contribute to explain the use of ERS. The paper intends to provide both theoretical insights and empirical evidence on this issue – referring to the French case. It relies on both quantitative and qualitative (i.e. case studies) empirical work. It claims that changes in technology, in organisational practices and more globally in internal labour markets are key factors to explain the low employment rates of older workers. These changes were facilitated by ERSs, but, in turn, they also increased the demand for these schemes. This path dependency phenomenon may reveal hard to counter.

    Auteur(s) : Luc Behaghel Éditeur(s) : Dutch University Press

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  • High relative wages and high work intensity: The French food processing model in international perspective Pré-publication, Document de travail:

    Cet article étudie les conditions de rémunération et de travail des ouvriers dans le secteur agro-alimentaire français. Dans de nombreux pays (en particulier les Etats-Unis et le Royaume-Uni), l'industrie agro-alimentaire emploie une proportion très importante de travailleurs à bas salaires. En France, les études de cas que nous avons menées dans les secteurs de la confiserie et de la préparation industrielle à base de viande montrent que le modèle à l'œuvre est assez différent. Il est plutôt caractérisé par des salaires élevés en termes relatifs, une productivité importante et de mauvaises conditions de travail. Cela tient pour l'essentiel au fait que, pour faire face aux pressions concurrentielles croissantes – liées à l'accroissement du pouvoir de marché des grandes surfaces, aux exigences croissantes en matière d'hygiène et sécurité et aux changements des habitudes alimentaires des consommateurs – les entreprises françaises ont eu moins de latitude pour faire pression sur les rémunérations que dans d'autres pays tels que l'Allemagne ou le Royaume-Uni. En effet, les institutions françaises régulant le marché du travail limitent considérablement les possibilités de dumping social. Par conséquent, les entreprises ont régi en augmentant la productivité grâce à l'adoption de nouvelles formes d'organisation du travail et de processus de production innovants. Ceux-ci ont permis de réduire la pénibilité physique mais ils ont contribué à accroître la charge mentale. De ce fait, même si, vu de l'étranger les conditions d'emploi des travailleurs de l'agro-alimentaire français peuvent paraître favorables, l'insatisfaction est grande parmi les ouvriers.

    Auteur(s) : Annie Lamanthe, Jérôme Gautié

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  • Un panorama des bas salaires et de la qualité de l'emploi peu qualifié en France Pré-publication, Document de travail:

    Ce travail présente un panorama de la qualité de l'emploi peu qualifié en France aujourd'hui. Nous nous intéressons en particulier aux conditions de travail, d'emploi et de rémunérations des salariés les moins qualifiés et les moins rémunérés. Nous mettons tout d'abord en évidence l'incidence relativement faible du travail à bas salaires dans notre pays, comparée aux Etats-Unis mais aussi à d'autres pays européens. Nous montrons que, bien que globalement décroissante depuis 15 ans, cette incidence se concentre sur des groupes de salariés bien particuliers. Les raisons de cette relative compression des salaires sont à rechercher du côté du SMIC, mais également du côté de dispositifs de politique de l'emploi. En revanche, les conditions de travail se sont dégradées au cours des années récentes, en particulier dans les emplois peu qualifiés et à bas salaires. Les différentes formes de pénibilité et de charge mentale ont sensiblement augmenté, reflétant une nette intensification du travail. Cette tendance est commune à de nombreux pays développés mais la France se distingue par l'ampleur et la persistance du phénomène. Cette intensification porte avec elle une insatisfaction croissante des salariés qui tend à se cristalliser sur les salaires jugés insuffisants au regard des efforts demandés. La qualité de l'emploi en France est également affectée par l'importance de la précarité professionnelle qui se concentre elle aussi sur les travailleurs situés au bas de l'échelle des qualifications et des salaires. Notre recherche souligne le caractère multiforme de cette précarité. Elle touche l'emploi par l'intermédiaire des contrats de travail temporaires de plus en plus nombreux et moins bien protégés que ne le suggèrent les indices agrégés de protection de l'emploi. Elle s'étend, au-delà, à l'ensemble des conditions d'emploi et de rémunération. Au total, l'importance de la précarité professionnelle telle que ressentie par les salariés tend à renforcer la demande de protection de l'emploi et donc l'attachement à la loi dans un pays où la représentation syndicale reste faible et fractionnée.

    Auteur(s) : Jérôme Gautié, Philippe Askenazy

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  • The French food-processing model: High relative wages and high work intensity Article dans une revue:

    The authors examine wages and working conditions in meat processing and confectionery in France. Working there may not require much skill, or command good wages and working conditions, but this article reveals a more complex, positive situation than expected, thanks to the "French model's" national minimum wage and the extension of collective wage agreements to all workers in the sector. But pressures to lower labour costs are still felt, and the firms examined must meet pressures to increase productivity, flexibility and automation. Moreover, retail chains also seek to lower prices and impose just-in-time production.

    Auteur(s) : Annie Lamanthe, Jérôme Gautié Revue : International Labour Review

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  • Travail peu qualifié : peut mieux faire Article dans une revue:

    Le pourcentage de travailleurs à bas salaires est en effet relativement faible en France : il s'élevait en 2005 1 à environ 10% des salariés contre 18% à 25% aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Allemagne et aux États-Unis, seul le Danemark faisant mieux avec moins de 9% .

    Auteur(s) : Jérôme Gautié Revue : Sciences humaines

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  • Delivering Flexibility: Contrasting Patterns in the French and the UK Food Processing Industry Article dans une revue:

    This article provides a comparative analysis of changes in numerical and functional labour flexibility in the French and the UK food processing industry. Based upon case study data, it explores the interaction between competitive pressures and institutional and regulatory structures and their impact on workplace practices. The findings indicate that, faced with a similar competitive environment, firms in both countries have sought to increase labour flexibility. However, the predominant forms of flexibility vary across the two countries, partly reflecting the characteristics of national labour market institutions. Numerical flexibility dominates in the UK, with high levels of paid overtime and temporary agency work. In contrast, French workplaces rely more on internal functional flexibility while also achieving numerical flexibility through seasonal variations in work schedules and a wide range of short-term employment contracts.

    Auteur(s) : Annie Lamanthe, Jérôme Gautié Revue : British Journal of Industrial Relations

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  • L'impact de la politique publique sur le marché du travail à bas salaire : offre, demande et qualité de l'emploi Article dans une revue:

    L'entrée dans la seconde décennie du XXIe siècle est l'occasion de procéder à des évaluations et à des bilans rétrospectifs, dans la mesure où le tournant du siècle a été marqué par d'importantes réformes. De l'introduction du revenu minimum d'insertion (RMI) à la fin des années 1980 à celle du revenu de solidarité active (RSA) vingt ans plus tard, en passant par l'instauration de l'abaissement des cotisations sociales sur les bas salaires – dont le dispositif a été plusieurs fois réformé – et de la prime pour l'emploi, la politique publique en direction des bas salaires et des bas revenus a été particulièrement active en France au cours des vingt dernières années. Ce numéro rassemble des travaux qui abordent tous, dans une perspective d'évaluation et d'étude d'impact, un dispositif public intervenant sur ce segment du marché du travail. Cette introduction se propose de les replacer dans le contexte plus large des travaux et des débats qui ont porté sur cette thématique au cours des dix dernières années. Adoptant une classification simple, nous examinerons successivement l'impact des dispositifs publics sous l'angle de la demande – avec, notamment, les évaluations de la réforme de 2003 portant sur les exonérations de cotisations sociales – puis du côté de l'offre – avec l'évocation de l'impact des minima sociaux sur les comportements d'activité et d'emploi. Au-delà de l'impact quantitatif – effectif ou potentiel – sur l'offre et la demande, une troisième série de travaux abordent les effets de certains dispositifs publics sur la qualité de l'emploi par le biais de la question de l'existence d'éventuelles trappes à bas salaire.

    Auteur(s) : David Margolis Revue : Economie et Statistique / Economics and Statistics

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  • Bien ou mal payés ? Ouvrages:

    Le salaire est une composante essentielle du niveau de vie. Son montant présente pour l’immense majorité des travailleurs un enjeu considérable. Comment les différents salariés perçoivent-ils à la fois le salaire qu’ils touchent et les écarts qui le séparent de celui des autres ? Portant sur les modalités subjectives de la perception des salaires ainsi que sur les critères de justice auxquels se réfèrent les individus pour évaluer leur montant, les deux grandes enquêtes dont est issu cet ouvrage mettent au jour les relations que les travailleurs entretiennent avec leur salaire ainsi que le sens qu’ils attribuent à leur rémunération. Un même questionnaire, l’enquête « SalSa » (« les salaires vus par les salariés »), a été administré à un échantillon de salariés des entreprises, privées et publiques, d’un côté, et à un échantillon de salariés de la fonction publique de l’autre. Il ressort de ces enquêtes que, du point de vue des salariés, le salaire ne se réduit jamais à une simple somme d’argent destinée à satisfaire des besoins. C’est aussi une façon de mesurer la valeur du travail accompli, sa reconnaissance par la société et donc la valeur de la personne elle-même, en soi mais aussi en relation avec les autres. C’est pourquoi la façon dont les individus connaissent, appréhendent et jugent leur rémunération et celle des autres est un élément essentiel pour comprendre les procédures de détermination et donc de négociation des salaires, mais aussi le sens que les individus attribuent à leur travail. (Résumé éditeur)

    Auteur(s) : Claudia Senik Éditeur(s) : Éditions rue d’Ulm

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