Publications des chercheurs de PSE

Affichage des résultats 1 à 3 sur 3 au total.

  • Sols artificialisés et processus d'artificialisation des sols : déterminants, impacts et leviers d'action. Rapport Rapport:
    Auteur(s) : Alan Vergnes, Anne Aguilera-Belanger, Catherine Keller, Christophe Schartz, Clément Mallet, D Pumain, Emmanuel Berthier, F. Rodriguez, Ghislain Geniaux, Jean-Sauveur Ay, Jérôme Cortet, Julien Salanie, K. Chancibault, L. Beaudet, Laetitia Dablanc, Laurence Jolivet, Leslie Belton Chevallier, M André, Mariane Thébert, Marianne Cohen, Marianne Guérois, Maylis Desrousseaux, Mickael Hedde, Musy Marjorie, O. Bonin, Pierre Madec, S. Paty, Sébastien Gadal, Ségolène Darly, Sonia Guelton, Stéphane Riou, T. Houet, Thomas Coisnon, Thomas Thévenin, Walid Oueslati, Weber Christiane

    Publié en

  • Petite reprise après grande crise Article dans une revue:

    L’économie mondiale est engagée sur un sentier de croissance modérée qui résulte à la fois du ralentissement en cours dans les pays émergents, d’une croissance qui se tasse dans les pays anglo-saxons et d’une petite reprise dans la zone euro. En 2015, la Chine est entrée dans une phase de transition de son économie vers un modèle de croissance plus centré sur la demande intérieure. Il en résulte une baisse du taux de croissance du PIB ; celui-ci étant passé sous la barre des 7 % en 2015. La baisse se poursuivrait en 2016 et 2017 avec une progression du PIB qui atteindrait 6,1 % en 2017. Le ralentissement chinois entrave la croissance des pays émergents, dont certains d’entre eux sont par ailleurs pénalisés par des facteurs internes (Brésil) et par la baisse du prix du pétrole (Russie), mais également celle des pays industrialisés via le ralentissement du commerce mondial. Néanmoins, cette situation ne remet pas en cause le schéma de reprise qui a vu le jour dans la zone euro. D’autres facteurs viennent en effet soutenir la croissance. La baisse du prix du pétrole améliore le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité des entreprises. La politique monétaire de la BCE reste très expansionniste. En outre, la divergence en cours avec la politique monétaire américaine favorise la faiblesse de l’euro, ce qui améliore la compétitivité à l’exportation des entreprises de la zone euro. Enfin, les politiques budgétaires ont cessé de peser globalement sur la demande, même si la situation des pays est hétérogène en matière d’orientation de la politique budgétaire. Il en résulte un accroissement de la croissance en zone euro. Elle passerait de 0,8 % en 2014 à 1,8 % en 2016 et 1,7 % en 2017. Il s’agit là d’une vraie reprise qui s’accompagne d’une réduction du taux de chômage. Mais c’est une petite reprise puisque fin 2017, le taux de chômage s’établirait à 9,3 %, soit 2 points au-dessus de son niveau d’avant-crise (en 2007). De plus, le rythme de croissance serait aussi insuffisant pour écarter totalement le risque déflationniste. Quant aux États-Unis, la croissance ralentirait après une fin d’année 2015 en demi-teinte. L’effet pétrole est moins favorable pour l’économie américaine qui pâtirait en outre de l’appréciation du dollar.

    Auteur(s) : Céline Antonin, Mathieu Plane, Pierre Madec Revue : Revue de l’OFCE

    Publié en

  • Exit la croissance ? Article dans une revue:

    En juin 2016, les électeurs britanniques ont fait le choix du Brexit, ouvrant ainsi une nouvelle crise au sein de l’Union européenne. Contrairement à ce qui avait pu être craint, force est de constater qu’il y a pas eu pour l’instant de choc financier de grande ampleur. Les bourses mondiales ont bien résisté. Le vote s’est cependant traduit par une baisse de la livre vis-à-vis des autres monnaies. La croissance au Royaume-Uni devrait néanmoins fortement ralentir à partir de 2017 mais la zone euro et le reste de l’économie mondiale ne serait que modérément affectée à court terme. La croissance des pays industrialisés marquerait le pas en 2016 et se stabiliserait à 1,5 % jusqu’en 2018. La baisse du pétrole avait soutenu le pouvoir d’achat des ménages en 2015, mais ce soutien s’arrêterait avec la remontée du prix. La politique monétaire aux États-Unis resterait expansionniste, mais la normalisation graduelle des taux d’intérêt atténuerait le soutien. En revanche, l’économie américaine serait moins pénalisée par l’appréciation du dollar. Inversement, la baisse de l’euro qui avait soutenu la croissance des pays de la zone en 2015 jouerait également de façon moins favorable. Dans ces conditions, le chômage continuerait certes à baisser mais à un rythme beaucoup moins rapide, si bien que fin 2018 le chômage dans la zone euro serait toujours supérieur à celui de l’année 2007. L’inflation n’atteindrait pas la cible de 2 %. Ainsi, bien que le mouvement de reprise ne serait pas interrompu, sauf pour le Royaume-Uni, il resterait trop lent et insuffisant pour effacer les stigmates laissés par la Grande Récession et la crise des dettes souveraines. Malgré le ralentissement des pays industrialisés, l’économie mondiale retrouverait un rythme de croissance proche de 3 % à partir de 2017. Le ralentissement de l’économie chinoise se poursuivrait mais serait compensé par la forte croissance de l’Inde et la sortie anticipée de récession en Russie et au Brésil.

    Auteur(s) : Céline Antonin, Mathieu Plane, Pierre Madec, Vincent Touzé Revue : Revue de l’OFCE

    Publié en