Publications des chercheurs de PSE

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  • The evolving geography of US mortality. A state-level analysis of converging/diverging trends in the length of life Communication dans un congrès:

    The paper focuses on inter-state differences in longevity in the United States from 1959 to 2016, using data from the United States Mortality DataBase and the NCHS to better understand the historical context of recent increase in geographic inequalities. After describing trends in survival across states and changes in the magnitude of the gap between the two extremes of the distribution in terms of life expectancy at birth, the study focuses on the results of a cluster analysis in which states are grouped according to both their level of life expectancy at birth and their year-to-year changes in life expectancy over two consecutive time periods (1959-1984 and 1984-2016). Inter-cluster variations in mortality patterns are examined and differences in life expectancy at birth between each cluster and the US as a whole are decomposed by age groups and by causes of death.

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  • Les sciences humaines et sociales face à la première vague de la pandémie de Covid-19 -Enjeux et formes de la recherche Rapport:

    La recherche en sciences humaines et sociales (SHS), à qui l’on pose régulièrement la question de son « utilité », a été massivement mobilisée dans la première partie de l’année 2020, tant par les médias et les institutions. Elle s’est montrée d’une grande réactivité, en adaptant ses calendriers et ses objectifs, en modifiant ses formats d’interventions (wébinaires, cours en distanciel). Chercheuses et chercheurs, enseignant(e)s-chercheurs ont été présents, et ce malgré des inégalités générées par le confinement dans le travail de recherche, notamment en termes de genre. Le présent travail a pour ambition de proposer à son lecteur une analyse mobilisant les travaux des SHS dans leur ensemble. Sans prétendre à l’exhaustivité, il tisse les fils, à travers les questions qu’il aborde, d’une discipline à une autre, composant un ensemble dans lequel les SHS entrent en résonance les unes avec les autres, déploient leur complémentarité, et créent une analyse commune, qu’elles relèvent plutôt des sciences sociales ou des humanités. Il a pour objectif de rendre manifeste un capital scientifique des SHS en tant que telles, pour aborder les différents questionnements que suscite la pandémie de Covid-19. La recherche actuelle en SHS sur la pandémie, sa gestion politique, et ses enjeux, ne s’élabore pas ex nihilo. Tout en prenant la mesure de la spécificité des temps présents, elle s’appuie sur un ensemble de cadres théoriques, de méthodes, d’analyses élaborés dans d’autres contextes, remobilisés, réactualisés, enrichis à la lumière des problématiques associées à la pandémie de Covid 19. Par ailleurs, le parti-pris de ce travail a été de tenir compte d’emblée de la dimension mondiale de la pandémie, et de ne pas s’en tenir à la situation française. Ainsi, plusieurs contextes nationaux, voire continentaux sont explorés sur tel ou tel point et la dimension mondiale de la pandémie y est prise en compte en tant que telle. Enfin, ce document s’intéresse aussi à la manière même dont les sciences humaines et sociales se sont mobilisées, en France, dans le contexte de la pandémie de Covid 19, aux formes collaboratives, aux pratiques pluridisciplinaires particulièrement adoptées face à cette pandémie. Il se structure en cinq parties : la première porte sur la manière dont les SHS font de la crise une question et un objet de connaissance (A – Du cadrage de la crise dans l’espace public à la crise comme objet de connaissance – l’exemple de la France). La seconde aborde un point saillant des analyses élaborées au cours des derniers mois, qui envisagent la pandémie comme un révélateur, voire un amplificateur d’enjeux pré-existants (B). Puis, la troisième partie s’intéresse aux sociétés et aux gouvernements confrontés à la pandémie (C), autrement dit aux formes de la gestion de la crise par le pouvoir politique, à la mobilisation des sciences et à l’exercice du pouvoir, ainsi qu’aux mesures prises et aux attitudes des populations au regard de ces mesures. La quatrième partie présente la façon dont le temps de la pandémie a été traversé de questionnements pour le futur, questionnements qui à leur tour impriment des orientations pour la recherche en SHS (D. Se réinventer en temps de pandémie). Enfin, la cinquième et dernière partie invite le lecteur à découvrir comment les SHS se sont mobilisées en temps de pandémie, comment elles ont collaboré et entrepris de documenter à chaud la crise sanitaire tout en acceptant de voir se renouveler questions, objets, méthodes sous l’effet de cette crise (E. Quand la crise invite aux collaborations et à une réflexion sur le « transfert » des connaissances).

    Auteur(s) : Carine Milcent

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  • L'illusion fiscale des politiques anti-immigration Autre publication scientifique:

    Financer les mesures de pouvoir d'achat par une réduction des coûts induits par l'immigration : c'est un classique des programmes populistes. Mais rien n'est plus illusoire et faux, le mandat de Donald Trump comme le Brexit en sont la preuve.

    Auteur(s) : Hippolyte d’Albis, Ekrame Boubtane

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  • Bridging the knowledge gap of biomedical HIV prevention tools among sub-saharan african immigrants in France. Results from an empowerment-based intervention Article dans une revue:

    Introduction: Biomedical HIV prevention tools are available in France to prevent new infections. However, evidence suggests a lack of knowledge of these tools among sub-Saharan African immigrants, who are particularly affected by HIV due to social hardship, an indirect factor of HIV acquisition. We analysed the impact of an empowerment-based intervention on the knowledge of treatment as prevention (TasP), pre-exposure prophylaxis (PrEP) and post-exposure prophylaxis (PEP) in a population of precarious sub-Saharan African immigrants. Methods: Data were collected throughout the MAKASI project. Following an outreach approach, participants were recruited in public places based on their precarious situations and followed for six months (0, 3, 6 months) between 2018 and 2021. Participants were randomized into two groups and received an empowerment intervention sequentially (stepped wedge design). We used random-effects logistic regression models to evaluate the intervention effect on the knowledge of biomedical HIV prevention tools. ClinicalTrials.gov Identifier: NCT04468724. Results: The majority of the participants were men (77.5%), and almost half of them had arrived in France within 2 years prior to inclusion (49.3%). At baseline, 56% of participants knew about TasP, 6% knew about PEP and 4% knew about PrEP. Receiving the intervention increased the odds of knowing about PEP (aOR = 2.02 [1.09-3.75]; p < 0.026). Intervention effects were observed for TasP and PrEP only after 6 months. We found significant time effects for PEP (at 3 months, aOR = 4.26 [2.33-7.80]; p < 0.001; at 6 months, aOR = 18.28 [7.39-45.24]; p < 0.001) and PrEP (at 3 months, aOR = 4.02 [2.10-7.72]; p < 0.001; at 6 months, aOR = 28.33 [11.16-71.91]; p < 0.001). Conclusions: We showed that the intervention increased the knowledge of biomedical HIV prevention tools. The effect of the intervention was coupled with an important time effect. This suggested that exposure to the intervention together with other sources of information contributed to increased knowledge of biomedical HIV prevention tools among precarious sub-Saharan African immigrants.

    Auteur(s) : Andrainolo Ravalihasy, Annabel Desgrees-Du-Loû, Flore Gubert, Jean-Noël Senne, K. Coulibaly, Marwân-Al-Qays Bousmah Revue : SSM – Population Health

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  • Shortfall of Domestic Resources to Eradicate Extreme Poverty by 2030 Pré-publication, Document de travail:

    In 2015, the Sustainable Development Goals set the eradication of extreme poverty by 2030 as a universally agreed objective. This paper analyses the prospects for achieving this goal country by country. Without a reduction in inequality, even with a very optimistic annual growth rate of 7% between 2022 and 2030, 3% of humans would still be living in extreme poverty in 2030. National capacity to eradicate poverty is then measured using the concepts of antipoverty cap or antipoverty tax required to finance poverty eradication, and income floor (financed by a given income tax). With credible annual growth of 3%, even capping incomes at $7 a day cannot eradicate extreme poverty in 5 low-income countries. In other words, neither growth alone nor growth combined with radical domestic redistribution could eradicate extreme poverty by 2030. By contrast, a transfer of just 0.14% of global income could achieve this goal.

    Auteur(s) : Adrien Fabre

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  • Development, Fertility and Childbearing Age: A Unified Growth Theory Pré-publication, Document de travail:

    During the last century, fertility has exhibited, in industrialized economies, two distinct trends: the cohort total fertility rate follows a decreasing pattern, while the cohort average age at motherhood exhibits a U-shaped pattern. This paper proposes a Unified Growth Theory aimed at rationalizing those two demographic stylized facts. We develop a three-period OLG model with two periods of fertility, and show how a traditional economy, where individuals do not invest in education, and where income rises push towards advancing births, can progressively converge towards a modern economy, where individuals invest in education, and where income rises encourage postponing births. Our findings are illustrated numerically by replicating the dynamics of the quantum and the tempo of births for cohorts 1906-1975 of the Human Fertility Database.

    Auteur(s) : Hippolyte d’Albis

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  • L’évolution démographique récente de la F rance. En région comme au niveau national, des comportements démographiques encore marqués par la coviD-19 Article dans une revue:

    Le 1er janvier 2022, la France comptait 67,8 millions d’habitants soit 187 000 de plus qu’au 1er janvier 2021. Les nombres de naissances, d’IVG et de mariages en 2021 ont augmenté si on les compare à 2020, sans toutefois retrouver les niveaux observés avant la crise sanitaire (2019). Il en est de même pour les décès dont le nombre a diminué, mais reste encore supérieur à celui observé en 2019. En 2021, la France fait partie des 9 pays européens parmi les 27 dont le solde naturel est positif. Son solde migratoire l’est également et, en 2021, est supérieur au solde naturel. Au total, la population de la France continue d’augmenter, mais à un rythme plus faible qu’avant la pandémie. En 2020, les flux d’entrées de personnes venant de pays tiers avec un titre de séjour ont très fortement diminué du fait de la crise sanitaire. Ce sont les titres pour raison professionnelle qui ont le plus baissé. Les demandes se concentrent en Île-de-France. En 2021, l’indice conjoncturel de fécondité augmente très légèrement (1,83 enfant par femme), principalement du fait de la hausse des taux entre 30 et 39 ans. Le profil par âge varie selon les régions. Le recours à l’avortement est plutôt stable entre 2020 et 2021, mais la part des IVG réalisées par la méthode médicamenteuse augmente d’année en année (77 % en 2021), surtout celles pratiquées en cabinet de ville. Cependant, on observe d’importantes différences territoriales, du fait d’une offre de soins inégale au niveau local. En 2021, le rattrapage des mariages qui n’ont pu être célébrés en 2020 n’a été que partiel. Pour la première fois en 2020, le nombre de pacs dépasse celui des mariages. Les mariages sont plus fréquents sur le flanc est du pays et les pacs sur la façade atlantique et dans le Sud- Ouest. Le nombre de décès reste important en 2021 malgré une amélioration par rapport à 2020. L’espérance de vie en 2021 reste inférieure de 4,6 mois pour les hommes par rapport à 2019, et de 1,4 mois pour les femmes. La surmortalité est estimée à 6,3 % en 2021 après avoir été de 7,5 % en 2020. Les régions les plus touchées ne sont pas nécessairement celles où la mortalité était initialement forte.

    Auteur(s) : Hippolyte d’Albis Revue : Population (English edition)

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  • De nouveaux chantiers pour l’histoire de la protection sociale ? Article dans une revue:

    Pour compléter ce dossier de la RFAS consacré à l’histoire de la protection sociale, il a été jugé utile de proposer un regard prospectif sur trois champs de recherche aujourd’hui en plein essor et encore peu développés dans le domaine de la protection sociale mais appelés sans nul doute à renouveler les problématiques et à enrichir nos connaissances en la matière. Ont été retenus le « genre », les « générations » et la « question coloniale ». Dans ce but, Bruno Valat a interrogé trois spécialistes de ces questions, respectivement une politiste (Sandrine Dauphin), un économiste (André Masson) et un historien (Antoine Perrier).

    Revue : Revue française des affaires sociales

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  • Les conséquences démographiques des sièges de Paris, 1870-1871 Article dans une revue:

    Paris a subi deux sièges entre septembre 1870 et mai 1871, d’abord par l’armée prussienne, puis par le gouvernement versaillais contre la Commune. Le premier a entraîné une terrible famine, le second un bain de sang. Nous étudions les répercussions de cette crise sur la mortalité infantile, la taille des adultes et leur mortalité à partir d’archives inédites de l’état civil et de la conscription militaire collectées dans l’un des arrondissements les plus pauvres de la ville. Pendant la crise, les décès font plus que doubler à tous les âges et la mortalité des enfants de moins de 5 ans nés en 1869 et 1870 augmente de 30 %. Une fois arrivés à l’âge adulte, les enfants en gestation pendant la crise sont notablement plus petits et leur mortalité est supérieure de 40 % à celle des cohortes nées plus tard ; en revanche, les enfants âgés de 2 à 5 ans pendant la crise ont rattrapé leur retard de taille, en lien avec l’amélioration des conditions de vie après 1871. L’impact d’un choc nutritionnel sur la taille et la durée de vie semble donc dépendre non seulement de la durée de ce choc mais aussi des conditions de vie antérieures et ultérieures, qui elles-mêmes interagissent avec d’éventuels effets de sélection et les âges critiques pour la croissance physiologique.

    Auteur(s) : Denis Cogneau, Lionel Kesztenbaum Revue : Population (édition française)

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  • L’évolution démographique récente de la France : une position singulière dans l’Union européenne Article dans une revue:

    Au 1er janvier 2024, la France comptait 68,4 millions d’habitants, soit 230 000 de plus qu’au 1er janvier 2023. Le solde naturel a atteint un niveau historiquement bas depuis l’après-guerre et depuis 2018, et le solde migratoire est le principal moteur démographique du pays. Deuxième pays le plus peuplé de l’UE27 (15,2 % de la population), la France présente toutefois un accroissement légèrement inférieur à celui de la moyenne européenne et demeure un peu plus jeune que la moyenne de l’UE, mais vieillit plus rapidement. En 2022, les flux d’entrées de ressortissants de pays tiers ont augmenté et atteignent le niveau le plus élevé depuis 2000 (282 957 personnes). L’année 2022 est marquée par une augmentation conséquente de la part des flux pour raisons professionnelles (+ 4 points) et par une féminisation de ces derniers (+ 15 points). La France est le 5e pays de l’UE27 pour le flux migratoire, mais se trouve seulement en 21e position si l’on tient compte de la taille de la population. En 2023, la baisse historique du nombre de naissances est la conséquence de celle de la fécondité (1,67 enfant par femme), niveau le plus faible observé depuis l’après-guerre. La baisse concerne tous les groupes d’âges. Le profil de la fécondité par âge en France est proche de celui des pays d’Europe de l’Ouest et du Nord, et la proportion de naissances hors mariage y est la plus élevée d’Europe (65,2 %). En 2023, le nombre d’avortements augmente pour la deuxième année consécutive, et 8 avortements sur 10 sont désormais médicamenteux. Quand on rapporte ce chiffre au nombre de femmes de 15 à 49 ans, la France enregistre, avec la Suède, le taux de recours à l’avortement le plus élevé d’Europe, mais c’est aussi un des pays où la réglementation est la moins restrictive. Le nombre de mariages augmente très légèrement en 2023, tout comme celui des pacs en 2022 (année la plus récente disponible), mais le rattrapage post-Covid n’est que partiel. La part des pacs et des mariages entre personnes de même sexe reste relativement stable en 2023 et, avec un âge moyen au mariage qui continue d’augmenter, la France se rapproche des pays du Sud et de l’Ouest de l’Europe, où le mariage est moins précoce que dans les pays de l’Est. En baisse depuis 3 ans, le nombre de décès reste plus élevé que celui observé avant la pandémie (2019). En revanche, l’espérance de vie en 2023 est supérieure à celle de 2019, pour les hommes comme pour les femmes, même si le rebond en France est inférieur à celui observé dans d’autres pays d’Europe. Comparée aux autres pays européens, la mortalité française reste relativement basse aux âges plus élevés, mais le pays montre un retard important et croissant pour la mortalité infantile. L’écart de mortalité entre les hommes et les femmes est plus élevé que dans la moyenne européenne, même s’il continue de baisser. Le cancer est la première cause de mortalité en France, alors qu’il s’agit des maladies cardiovasculaires à l’échelle européenne.

    Auteur(s) : Hippolyte d’Albis Revue : Population (édition française)

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  • L’évolution démographique récente de la France : moins de naissances, de mariages et de migrations, plus de décès… la Covid-19 bouleverse la dynamique de la population française Article dans une revue:

    Le 1er janvier 2021, la France comptait 67,4 millions d’habitants soit 120 000 de plus qu’au 1er janvier 2020. Contrairement à de nombreux pays européens, la population de la France n’a pas diminué, mais marque un très fort ralentissement, du fait principalement de la crise sanitaire engendrée par la pandémie de Covid qui a eu des effets sur toutes les composantes démographiques. L’année 2020 devrait voir diminuer le nombre de titres de séjours d’au moins un an délivrés à des personnes des pays tiers (– 10 000), notamment ceux en provenance de pays d’Afrique et ceux pour causes « familiale » et « humanitaire ». Le nombre de naissances a également fortement baissé, particulièrement 9 mois après le confinement. Cette baisse s’explique par une diminution du nombre de conceptions et non une augmentation des interruptions volontaires de grossesses qui sont en recul, notamment les mois suivant le premier confinement. Mais les deux phénomènes les plus fortement affectés sont, d’une part, les mariages rendus impossibles du fait des règles sanitaires (– 70 000) et, comme on pouvait s’y attendre, la mortalité avec une diminution de l’espérance de vie de 0,56 an pour les hommes et 0,45 an pour les femmes, soit un retour au niveau de mortalité observé 6 ans auparavant.

    Auteur(s) : Hippolyte d’Albis Revue : Population (édition française)

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