Publications des chercheurs de PSE

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  • Les sciences humaines et sociales face à la première vague de la pandémie de Covid-19 -Enjeux et formes de la recherche Rapport:

    La recherche en sciences humaines et sociales (SHS), à qui l’on pose régulièrement la question de son « utilité », a été massivement mobilisée dans la première partie de l’année 2020, tant par les médias et les institutions. Elle s’est montrée d’une grande réactivité, en adaptant ses calendriers et ses objectifs, en modifiant ses formats d’interventions (wébinaires, cours en distanciel). Chercheuses et chercheurs, enseignant(e)s-chercheurs ont été présents, et ce malgré des inégalités générées par le confinement dans le travail de recherche, notamment en termes de genre. Le présent travail a pour ambition de proposer à son lecteur une analyse mobilisant les travaux des SHS dans leur ensemble. Sans prétendre à l’exhaustivité, il tisse les fils, à travers les questions qu’il aborde, d’une discipline à une autre, composant un ensemble dans lequel les SHS entrent en résonance les unes avec les autres, déploient leur complémentarité, et créent une analyse commune, qu’elles relèvent plutôt des sciences sociales ou des humanités. Il a pour objectif de rendre manifeste un capital scientifique des SHS en tant que telles, pour aborder les différents questionnements que suscite la pandémie de Covid-19. La recherche actuelle en SHS sur la pandémie, sa gestion politique, et ses enjeux, ne s’élabore pas ex nihilo. Tout en prenant la mesure de la spécificité des temps présents, elle s’appuie sur un ensemble de cadres théoriques, de méthodes, d’analyses élaborés dans d’autres contextes, remobilisés, réactualisés, enrichis à la lumière des problématiques associées à la pandémie de Covid 19. Par ailleurs, le parti-pris de ce travail a été de tenir compte d’emblée de la dimension mondiale de la pandémie, et de ne pas s’en tenir à la situation française. Ainsi, plusieurs contextes nationaux, voire continentaux sont explorés sur tel ou tel point et la dimension mondiale de la pandémie y est prise en compte en tant que telle. Enfin, ce document s’intéresse aussi à la manière même dont les sciences humaines et sociales se sont mobilisées, en France, dans le contexte de la pandémie de Covid 19, aux formes collaboratives, aux pratiques pluridisciplinaires particulièrement adoptées face à cette pandémie. Il se structure en cinq parties : la première porte sur la manière dont les SHS font de la crise une question et un objet de connaissance (A – Du cadrage de la crise dans l’espace public à la crise comme objet de connaissance – l’exemple de la France). La seconde aborde un point saillant des analyses élaborées au cours des derniers mois, qui envisagent la pandémie comme un révélateur, voire un amplificateur d’enjeux pré-existants (B). Puis, la troisième partie s’intéresse aux sociétés et aux gouvernements confrontés à la pandémie (C), autrement dit aux formes de la gestion de la crise par le pouvoir politique, à la mobilisation des sciences et à l’exercice du pouvoir, ainsi qu’aux mesures prises et aux attitudes des populations au regard de ces mesures. La quatrième partie présente la façon dont le temps de la pandémie a été traversé de questionnements pour le futur, questionnements qui à leur tour impriment des orientations pour la recherche en SHS (D. Se réinventer en temps de pandémie). Enfin, la cinquième et dernière partie invite le lecteur à découvrir comment les SHS se sont mobilisées en temps de pandémie, comment elles ont collaboré et entrepris de documenter à chaud la crise sanitaire tout en acceptant de voir se renouveler questions, objets, méthodes sous l’effet de cette crise (E. Quand la crise invite aux collaborations et à une réflexion sur le « transfert » des connaissances).

    Auteur(s) : Carine Milcent

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  • Recueil de projets d'expertise internationale à INRAE. Tome 2 Rapport:

    Ce document dit "Recueil de projets d’expertise internationale" complète un premier volume édité en 2021 sur le même type d’activité (https://hal.inrae.fr/hal-04037409). Depuis la création en 2020 de la Direction Générale Déléguée à l’Expertise et l’Appui aux Politiques Publiques (DGDEAPP) il est souligné dans les échanges internes l’importance de mieux connaître, comprendre et "donner à voir" ce que recouvrent ces activités et les produits qui les caractérisent. L’Expertise-projet internationale (EPI) a été définie à travers une note de cadrage élaborée via un groupe d’experts référents. Cette note est accessible sur l’intranet de la DAPP. Au-delà de ce cadrage institutionnel, il semble important et opportun de partager les expériences concrètes, ainsi que la diversité des projets menés par les chercheurs sur cette activité. C’est le but de ce recueil que d’illustrer cette multitude de situations et d’expériences. Ainsi ce document rassemble une quarantaine de projets menés dans plus de 30 pays à travers le monde. On découvre à travers ce recueil un grand nombre d’organisations internationales commanditaires (bailleurs de l’expertise) allant de l’AFD, la FAO, le FIDA, La Banque Mondiale, l’Union Européenne (AEE, JRC), plusieurs agences onusiennes (OMS, PNUD, OMM, UNEP, GEF), l’OCDE, mais aussi des cabinets privés qui font appel à l’expertise scientifique des chercheurs de l’établissement. On y découvre également une grande diversité thématique qu’il est impossible de décrire sans en oublier mais qui vont de la sécurité sanitaire des aliments, des innovations institutionnelles pour une agriculture durable, des dispositifs d’alerte précoce pour prévenir les inondations (CREWS), la valorisation des eaux usées (REUSE), l’économie de la déforestation, les méthodes pour limiter l’impact de l’élevage (MRV), la robotique agricole, des méthodes et outils pour reconsidérer les inégalités, la pauvreté, les structures familiales etc. Si INRAE est aujourd’hui un acteur mondialement reconnu pour la réalisation de projets de recherche dimensionnant et de haut niveau, la montée en puissance des projets d’Expertise Internationale représente un nouveau vecteur de valorisation de ses savoir-faire en renforçant sa visibilité et sa notoriété.

    Auteur(s) : François Libois, Sylvie Lambert

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  • Evaluer les impacts socio-économiques du sport-santé en France Rapport:

    Il existe un haut niveau de preuve scientifique sur les effets bénéfiques sur la santé des activités physiques et/ou sportives en prévention primaire, secondaire et tertiaire. Cependant, les études portant sur l’évaluation des différents impacts socio-économiques des activités dites de sport-santé sont encore rares, en particulier dans le contexte français. L'objectif de ce rapport est d'explorer la littérature afin de recenser les travaux qui évaluent les impacts socio- économiques des actions relevant de la politique nationale sport-santé en France afin d’avancer des pistes de réflexion sur le sujet et de favoriser le déploiement de ce type de recherche. En se basant sur une vingtaine d’études menées en France, ce rapport montre que la lutte contre la sédentarité et la promotion des activités physiques et sportives relevant de la politique sport-santé peut générer des économies substantielles. Néanmoins, de nouvelles études doivent être encore développées afin d’estimer plus précisément l’ampleur des économies qui pourraient être générées en fonction des milieux et des populations ciblés.

    Auteur(s) : Anne Vuillemin, Antoine Noël Racine, Martine Duclos

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  • Pollution, public debt, and growth: the question of sustainability Article dans une revue:

    This paper examines an endogenous growth model that allows us to consider the dynamics and sustainability of debt, pollution, and growth. Debt evolves according to the financing adaptation and mitigation efforts and to the damages caused by pollution. Three types of features are important for our analysis: the technology through the negative effect of pollution on TFP; the fiscal policy; the initial level of pollution and debt with respect to capital. Indeed, if the initial level of pollution is too high, the economy is relegated to an endogenous tipping zone where pollution perpetually increases relatively to capital. If the effect of pollution on TFP is too strong, the economy cannot converge to a stable and sustainable long-run balanced growth path. If the income tax rates are high enough, we can converge to a stable balanced growth path with low pollution and high debt relative to capital. This sustainable equilibrium can even be characterized by higher growth and welfare. This last result underlines the role that tax policy can play in reconciling debt and environmental sustainability.

    Auteur(s) : Mouez Fodha Revue : Macroeconomic Dynamics

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  • Confronting the Carbon Pricing Gap: Second Best Climate Policy Communication dans un congrès:

    Confronted with political opposition to the implementation of efficient direct carbon pricing, climate policy relies on alternative policy interventions, such as subsidies to renewables. This paper uses a dynamic macroeconomic model under a carbon budget to study climate policies constrained to keeping a constant level of the carbon tax. We find that it is possible to implement the optimal trajectory by combing an increasing tax on electricity consumption with a feedin-premium paid to electricity produced from renewable sources. Otherwise, when the climate policy relies on the second instrument only, the subsidy to renewables should be so large to foster rapid build up of specialized capital, that it would imply large investment costs and financial burden on the public budget, unless the carbon tax level could be initially set at a high level. Unfortunately, the two solutions with no or low welfare losses raise concerns on their political acceptability too.

    Auteur(s) : Katheline Schubert

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