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n°43 - Newsletter PSE - October 2021

Sommaire

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Chaire “Politiques éducatives et mobilité sociale”

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La Chaire “Politiques éducatives et mobilité sociale” fête en novembre 2021 sa première année d’existence (1). Créée dans le cadre d’un partenariat entre la Fondation Ardian – sous l’égide de la Fondation de France, la DEPP – Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance du ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, et PSE - École d’économie de Paris, cette Chaire vise à promouvoir la recherche de haut niveau et la diffusion des connaissances sur les politiques éducatives et la mobilité sociale. Portée par Luc Behaghel (PSE/INRAE) et Julien Grenet (PSE/CNRS), elle s’appuie sur un groupe d’une vingtaine de chercheurs, doctorants et post-doctorants de PSE qui travaillent sur les politiques éducatives, en France en particulier, mais aussi sur les travaux d’étudiants de master.

L’ACCÈS À L’ÉDUCATION AU COEUR DES TRAVAUX SOUTENUS PAR LA CHAIRE
Les travaux de la Chaire portent sur l’éducation et les politiques éducatives, de la petite enfance à l’enseignement supérieur, avec pour ambition de mettre en lumière les mécanismes de l’accès inégal à l’éducation et d’identifier les leviers les plus efficaces pour corriger ces inégalités. Ils s’intéressent en particulier aux procédures d’affectation des élèves, à la mixité sociale en milieu scolaire, la gestion des enseignants, les méthodes pédagogiques, la mobilité sociale et la démocratisation de l’accès à l’éducation, les inégalités filles-garçons, ainsi qu’aux politiques de remédiation et de discrimination positive.

La Chaire s’est donnée pour priorité de soutenir la production scientifique des jeunes chercheurs et doctorants. Dans cette perspective, elle a lancé dès décembre 2020 un premier appel interne à projet de recherche qui a notamment permis de financer une recherche menée par deux doctorantes sur les causes de la sous-représentation des filles dans les écoles d’ingénieurs : la Chaire permet ici de financer une enquête originale auprès des responsables des classes préparatoires scientifiques qui vient compléter et éclairer l’interprétation de données exhaustives sur les concours d’entrée aux écoles d’ingénieurs. Pendant l’année 2021-22, la Chaire finance par ailleurs deux autres doctorants pour leur quatrième année de thèse.

UN ESPACE PRIVILÉGIÉ ENTRE RECHERCHE ET ACTION
La seconde priorité de la Chaire est l’investissement dans les données, en lien étroit avec la DEPP. Une convention cadre entre PSE et la DEPP permet aux mastériens, doctorants et chercheurs de PSE de travailler à la DEPP sur les bases de données administratives et les enquêtes très riches qui y sont conservées. En lien avec l’EquipEx Innovations, Données et Expérimentations en Éducation (IDEE), une post-doctorante recrutée par la Chaire prépare l’appariement entre les bases de la DEPP et les données du marché du travail (Données sociales nominatives, DSN), qui ouvre des perspectives de recherche stimulantes.

Enfin, la Chaire se veut un lieu de réflexion, d’échange et de transfert entre chercheurs et partenaires publics et privés intéressés par l’éducation. Une conférence prévue au printemps 2022 permettra de présenter et de discuter des travaux de recherche internationaux sur la petite enfance, et de faire dialoguer les chercheurs, décideurs et représentants de la société civile dans le cadre d’une table ronde. Cette conférence prolongera les échanges fructueux que la Chaire a d’ores et déjà suscités entre le monde académique, un service statistique ministériel et une fondation philanthropique autour des raisons scientifiques et du bon modus operandi d’un investissement accru contre les inégalités dès le plus jeune âge.

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Références :
(1) Chaire “Politiques éducatives et mobilité sociale”, Fondation Ardian - DEPP – PSE :
https://www.parisschoolofeconomics.eu/fr/programme-partenarial/chaires/chaire-politiques-educatives-et-mobilite-sociale


Projet OSE “Économie - Philosophie”

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Les chercheurs de PSE parlent aux philosophes... et les écoutent ! L’économie et la philosophie ont des sujets communs et pour lesquels les échanges de perspectives sont mutuellement enrichissants. Les modèles économiques de décision en incertitude inspirent les philosophes s’intéressant à la rationalité ou aux inégalités. La théorie de la démocratie en philosophie échange concepts et résultats avec la théorie du choix social en économie. Les théoriciens de la justice stimulent le développement de nouveaux critères d’évaluation des politiques publiques et de nouvelles mesures des inégalités. La coexistence d’analyses positives et de recommandations normatives en économie interroge les philosophes de la méthode. Les échanges se produisent tant au niveau de la théorie que des applications : on pense en particulier aux problèmes d’économie publique les plus actuels (environnement, climat, population) qui suscitent des questionnements fondamentaux sur le poids du long terme et l’équité intergénérationnelle, ou encore la valeur de la nature et les droits des autres espèces.

Ce projet vise à développer ces échanges. Dans le réseau des chercheurs de PSE se rencontrent des philosophes français, espagnols, suédois, américains, anglais, autrichiens... En attendant que les visites reprennent leur cours normal, les rencontres se déroulent à l’occasion d’événements tels que le colloque de novembre 2020 sur la convention citoyenne pour le climat (1), où ont été discutés les opportunités et les risques associés aux mécanismes participatifs pour traiter de questions politiques particulièrement complexes et aux conséquences lourdes pour les générations futures (qui ne peuvent pas participer directement aux débats d’aujourd’hui !) Le 15 octobre dernier, un colloque co-organisé par la Chaire “Ouvrir la science économique”, Hermès-PSE (2) et l’ENS-CERES, avec la collaboration du projet collaboratif “Société et Environnement” (3), a réuni économistes, philosophes et spécialistes des sciences de l’environnement autour de débats croisés sur le climat et la biodiversité, deux sujets trop souvent séparés alors qu’ils ont beaucoup en commun, notamment dans le type de réponse politique à imaginer pour la transition vers un monde durable (4).

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Références :
(1) Workshop “The French Citizens’ Convention on Climate: A forerunner to future democracy?” :
https://www.parisschoolofeconomics.eu/fr/actualites/27-novembre-workshop-the-french-citizens-convention-on-climate-a-forerunner-to-future-democracy/
(2) Chaire “Ouvrir la Science Économique”, Hermès - PSE :
https://www.parisschoolofeconomics.eu/fr/programme-partenarial/chaires/chaire-ouvrir-la-science-economique/
(3) Société et Environnement :
https://www.parisschoolofeconomics.eu/fr/ouvrir-la-science-economique/societe-et-environnement/
(4) Climate and Biodiversity: Interdisciplinary Workshop :
https://www.parisschoolofeconomics.eu/fr/actualites/15-octobre-climate-and-biodiversity-interdisciplinary-workshop/


Rentrée 2021-2022 à PSE

Ils ont fait leur rentrée à PSE : à compter du 30 août, les étudiants des nouvelles promotions des Masters APE - Analyse et Politique Economiques, EDCBA - Décision économique et analyse coûts-bénéfices, PPD - Politiques Publiques et Développement et E&P - Economie et Psychologie ont été accueillis tour à tour par les équipes pédagogiques et les responsables de programmes.

26 nouveaux doctorants ont également rejoint PSE le 20 septembre. Ils ont assisté à la présentation du programme doctoral et ont été ensuite accueillis par les doctorants en cours de thèse.

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“Mon travail à la Banque Mondiale me permet d’être en contact régulier avec les décideurs et administrateurs, et de comprendre leurs problématiques”

Pierre Bachas est économiste au Development Research Group (DECRG) de la Banque Mondiale. Ses recherches portent sur les finances publiques dans les pays en développement. Il a été chercheur invité à PSE - École d’économie de Paris en 2020-2021. Accéder à son site personnel

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VOS RECHERCHES PORTENT SUR LES FINANCES PUBLIQUES DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT. COMMENT EST APPARU VOTRE INTÉRÊT POUR CETTE THÉMATIQUE DE RECHERCHE ?
Un peu par hasard, à vrai dire. En terminant ma licence, j’étais persuadé de vouloir faire de la recherche sur la microfinance, qui avait le vent en poupe et m’avait enthousiasmé. Quelques années plus tard, la littérature sur le sujet s’était développée et les résultats sur sa capacité à sortir les familles de la pauvreté étaient beaucoup plus nuancés. Durant ma thèse à Berkeley, j’ai eu la chance de suivre un excellent cours de finances publiques enseigné par Emmanuel Saez, et en démarrant mes travaux de recherche, j’ai relu la littérature sur les finances publiques dans les pays en développement. Si les travaux théoriques avaient été nombreux dans les années 80 (avec, par exemple, ceux menés par Joseph Stiglitz), les analyses empiriques restaient peu nombreuses, faute de micro-données. Au début des années 2010, le passage au numérique des administrations fiscales des pays en développement a changé la donne, et il est devenu possible d’étudier le comportement (déclaré) des entreprises et des individus, et leurs réactions face aux réformes fiscales. J’ai aussi eu la chance d’être invité à passer quelques mois en tant qu’observateur au ministère des finances du Costa Rica, à une époque où se préparait une grande réforme fiscale (qui n’a finalement abouti que l’année dernière). Tout ceci m’a donné envie de poursuivre mes recherches sur cette thématique.

POURQUOI AVOIR CHOISI DE TRAVAILLER À LA BANQUE MONDIALE ?
Le groupe de recherche de la Banque Mondiale concentre un des plus grands pôles d’économistes dédiés aux problématiques de développement et de croissance (une cinquantaine en tout). Il offre aussi beaucoup de temps de recherche libre, avec la possibilité de travailler directement avec les équipes “pays” de la Banque Mondiale. Ces équipes répondent aux demandes des gouvernements pour apporter une expertise sur des questions techniques et l’expérience internationale : ils font appel à nous notamment pour les renseigner sur la littérature académique relative aux sujets concernés, ce qui me plaît beaucoup ! Cela permet d’être en contact régulier avec les décideurs et administrateurs, et de comprendre leurs problématiques. Ces collaborations donnent aussi souvent accès à des données administratives intéressantes. Ce va-et-vient entre recherche académique et travail avec les administrations s’avère être complémentaire.

QUELS SONT LES SUJETS DE VOS TRAVAUX EN COURS OU À VENIR ?
J’ai récemment travaillé sur l’impact distributif des taxes à la consommation. Souvent considérées comme régressives (ce qui est vrai dans les pays de l’OCDE), leur incidence est plus difficile à évaluer dans les pays en développement qui concentrent un large secteur informel. En effet, si la consommation dans le secteur informel (ou en autoproduction) est très concentrée parmi les plus pauvres, alors les taxes à la consommation touchent surtout les plus riches (du moins leur incidence directe). C’est ce que nous observons dans un article avec Lucie Gadenne et Anders Jensen (1) dans lequel des données de consommation détaillent précisément les lieux d’achat ou modes de production de plus de 30 pays en développement. Dans un autre article, nous regardons comment, suite à une réforme fiscale au Mexique, l’incidence des taxes à la consommation se partage entre secteurs formel et informel, et quels facteurs de production ou prix réagissent le plus (2).

Mon prochain article à paraître porte sur l’impact de la mondialisation des échanges commerciaux sur la taxation effective du travail et du capital (3). En adoptant une vision globale qui inclut tous les pays en développement et en s’appuyant sur des données collectées sur 50 ans, nous observons, contrairement à une narrative courante, que la taxation du capital n’a pas diminué et que la mondialisation induit plutôt un taux de taxation effective plus élevé, et souvent plus porté par le capital que par le travail. L’analyse empirique montre que cet effet ne vient pas des pays riches, mais des pays en développement. Dans ces pays, l’augmentation des échanges commerciaux rend l’assiette fiscale plus large et plus facile à observer pour l’administration, ce qui permet d’accroître les revenus collectés au total sur les entreprises (bien que le taux effectif de l’impôt n’augmente pas).

VOUS ÊTES NOTAMMENT À L’INITIATIVE - AVEC PLUSIEURS COLLÈGUES DE LA BANQUE MONDIALE ET D’UNIVERSITÉS PARTENAIRES - D’UNE SÉRIE DE CONFÉRENCES ANNUELLES “WORLD BANK TAX CONFERENCES” DONT L’ÉDITION 2021 S’EST TENUE DU 30 SEPTEMBRE AU 1ER OCTOBRE (4)...
Depuis quelques années, la question de savoir comment les pays en développement peuvent augmenter leurs recettes fiscales afin de financer l’éducation, la santé, l’infrastructure est revenue parmi les problématiques centrales. C’est dans ce contexte que nous avons lancé cette série de conférences annuelles avec pour objectif de présenter les derniers travaux académiques aux décideurs politiques et d’encourager la collaboration entre chercheurs et administrateurs. Chaque conférence porte sur une thématique précise : ainsi, l’édition 2021 s’est concentrée sur les impôts « nouveaux » tels que les impôts verts, la taxe carbone et les impôts sur le secteur du numérique.

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Références :
(1) Bachas, P., Gadenne, L. et Jensen, A. (February 2021), Informality, Consumption Taxes and Redistribution, NBER Working Paper 27429
(2) Bachas, P., Gadenne, L., Jensen, A. et Mariana, R. (2021), Tax Incidence in the Presence of an Informal Sector: Evidence from the VAT in Mexico, à paraître
(3) Bachas, P., Fisher-Post, M., Jensen, A. et Zucman, G. (2021), Globalization and Factor Income Taxation, à paraître
(4) https://www.worldbank.org/en/events/2021/09/30/3rd-world-bank-tax-conference-new-tax-instruments


Ariane Charpin : un parcours sur-mesure dans le conseil

Ariane Charpin (PPD 2011, PhD 2019) - Directrice chez Deloitte Economic Advisory. Accéder à son profil LinkedIn

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Ariane Charpin a commencé ses études supérieures en intégrant l’ESSEC Business School. Elle y découvre notamment la microéconomie et l’économie industrielle au travers d’un cours de Frédéric Jenny. Son intérêt pour l’économie se développe et elle décide de suivre la filière économie de l’ESSEC. Attirée par les métiers avec une dimension quantitative, elle réalise en parallèle plusieurs stages en finance et contrôle de gestion, de 2007 à 2010.

Elle travaille d’abord sur les moyens de paiement lors d’un premier stage en conseil chez CSC. Puis, en 2009, elle effectue un stage de plusieurs mois chez Messiers Services en contrôle de gestion, dans une usine de fabrication de trains d’atterrissage dans la région de Querétaro, au Mexique. C’est au cours de ce stage qu’elle se prend d’intérêt pour les sujets liés au développement d’une part et qu’elle se rend compte qu’elle souhaite approfondir ses connaissances en économie d’autre part. Elle décide alors d’intégrer le Master PPD - Politiques Publiques et Développement à PSE.

En 2010, elle réalise un stage à la Représentation Permanente de la France auprès de l’ONU, au sein de l’équipe en charge des questions économiques et sociales : une opportunité enrichissante au cours de laquelle elle est amenée à suivre les présentations et débats sur la crise financière et économique et sur le G-20, et à assister plusieurs diplomates dans la rédaction de notes et comptes-rendus des assemblées générales qu’il fallait addresser au Ministère des affaires étrangères.

Diplômée de l’ESSEC et du Master PPD en 2011, elle rejoint le cabinet de conseil Microeconomix en tant qu’économiste l’année suivante. Elle mobilise les connaissances acquises au cours de sa formation et décide de les consolider en s’inscrivant en 2014 en doctorat à PSE. Elle poursuit sa carrière en parallèle et rejoint Deloitte France en 2016 suite à l’intégration de Microeconomix à Deloitte. Elle travaille essentiellement sur des missions liées à la concurrence avec une dimension quantitative forte. En 2019, elle soutient sa thèse “Essays on decision theory and economic efficiency” sous la direction de Philippe Gagnepain.

Aujourd’hui à la tête d’une équipe d’économistes, elle est impliquée dans de nombreuses affaires en matière de concurrence (contrôle des concentrations, pratiques anticoncurrentielles, aides d’Etat et audit concurrentiel) et de contentieux (quantification économétrique des préjudices, valorisation des droits de propriété intellectuel, etc.) Le choix du doctorat s’est avéré pertinent, notamment car ses connaissances en analyse de données sont une force au quotidien : le traitement de données et l’analyse économétrique sont régulièrement mobilisés sur les sujets antitrust et ils apportent plus largement une forte valeur ajoutée à une grande variété de sujets traités par les équipes de Deloitte comme, par exemple, des questions de conseil en stratégie.


Julien Deur : des compétences d’ingénieur au cœur des politiques publiques

Julien Deur (APE 2018) - Consultant à l’AFD - Agence Française de Développement. Accéder à son profil LinkedIn

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Avec de bons résultats en science, Julien Deur a d’abord été orienté vers les classes préparatoires scientifiques qui lui ont permis d’intégrer ensuite l’École des Ponts ParisTech (ENPC). Il trouve au sein du département d’économie une opportunité d’appliquer les outils de l’ingénieur sur des thématiques qui l’intéressent davantage : les sciences sociales. Rejoindre le Master APE - Analyse et Politique Economiques de PSE en dernière année de l’École des Ponts lui permet alors de renforcer son bagage technique et de découvrir de nouveaux champs d’application tels que l’économie urbaine.

Il rejoint le CIRED en 2017, d’abord en tant que stagiaire puis en tant qu’ingénieur de recherche à temps partiel, pour travailler sur les dynamiques de déplacement des populations en zones urbaines et, plus spécifiquement, de gentrification, à la fois sur des aspects théoriques et statistiques. Cette collaboration avec le CIRED inspire fortement ses travaux de mémoire de recherche, tant dans la thématique abordée - l’économie urbaine - que dans l’approche utilisée - les politiques publiques. Après avoir un temps songé à réaliser une thèse en lien avec son mémoire, il décide finalement de tenter une expérience plus opérationnelle, en lien direct avec les politiques publiques. Afin de satisfaire son souhait d’expérience à l’étranger, il postule au poste d’adjoint au chef du service économique à l’Ambassade de France au Bangladesh qu’il rejoint en 2019.

Au terme de ses deux années au service économique, il est recruté par le directeur de l’antenne de l’AFD - Agence Française de Développement située à Dhaka afin de mettre ses connaissances sur le Bangladesh et son économie au service de l’identification et de l’instruction de nouveaux projets, en tant que consultant externe. Il y trouve ainsi l’opportunité de concilier l’ensemble de ses acquis, travaillant sur des projets divers tels que la santé, le transport, la microfinance et les catastrophes naturelles, tout en adoptant une démarche d’ingénieur : identifier puis co-définir le besoin avec le bénéficiaire et y apporter une solution optimale.