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Hippolyte d’Albis is a senior researcher at CNRS, currently on leave at the French Ministry of Finance. He is also professor at the Paris School of Economics, deputy-president of the Cercle des économistes, columnist at Les Echos, director of the French team of the National Transfer Accounts network, co-director of the French Regional Database, associate editor of the Journal of Demographic Economics and the Journal of the Economics of Ageing and member of the editorial advisory board of the Public Finance Review. A bio can be downloaded here: bio.docx

Hippolyte d’Albis est directeur de recherche au CNRS, détaché à l’Inspection générale des finances. Il est aussi professeur à l’École d’économie de Paris, vice-président du Cercle des économistes, chroniqueur aux Echos, directeur de l’équipe française du réseau des Comptes de transferts nationaux, codirecteur de la French Regional Database, éditeur associé du Journal of Demographic Economics et du Journal of the Economics of Ageing et membre du comité éditorial de Public Finance Review. Une biographie peut être téléchargée ici : bio.docx

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  • Covid-19 and mobility: determinant or consequence? Article dans une revue

    This paper disentangles the relationship between COVID-19 propagation and mobility. In a theoretical model allowing mobility to be endogenously determined by the COVID-19 prevalence rate, we show that an exogenous epidemic shock has an immediate effect on mobility whereas an exogenous mobility shock influences epidemic variables with a delay. In the long run, exogenous disease contagiousness and mobility jointly shape epidemiological outcomes. The short-run theoretical result allows us to recover, empirically, the causal impacts of mobility and COVID-19 hospitalisations on each other in France. We find that hospitalisations are highly sensitive to mobility whereas mobility is little influenced by hospitalisations. In France, it seems therefore that voluntary social distancing would not have been effective to control the epidemic, in the absence of social distancing mandates.

    Auteur : Dramane Coulibaly Revue : Economic Theory

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  • L’évolution démographique récente de la France : une position singulière dans l’Union européenne Article dans une revue

    Au 1er janvier 2024, la France comptait 68,4 millions d’habitants, soit 230 000 de plus qu’au 1er janvier 2023. Le solde naturel a atteint un niveau historiquement bas depuis l’après-guerre et depuis 2018, et le solde migratoire est le principal moteur démographique du pays. Deuxième pays le plus peuplé de l’UE27 (15,2 % de la population), la France présente toutefois un accroissement légèrement inférieur à celui de la moyenne européenne et demeure un peu plus jeune que la moyenne de l’UE, mais vieillit plus rapidement. En 2022, les flux d’entrées de ressortissants de pays tiers ont augmenté et atteignent le niveau le plus élevé depuis 2000 (282 957 personnes). L’année 2022 est marquée par une augmentation conséquente de la part des flux pour raisons professionnelles (+ 4 points) et par une féminisation de ces derniers (+ 15 points). La France est le 5e pays de l’UE27 pour le flux migratoire, mais se trouve seulement en 21e position si l’on tient compte de la taille de la population. En 2023, la baisse historique du nombre de naissances est la conséquence de celle de la fécondité (1,67 enfant par femme), niveau le plus faible observé depuis l’après-guerre. La baisse concerne tous les groupes d’âges. Le profil de la fécondité par âge en France est proche de celui des pays d’Europe de l’Ouest et du Nord, et la proportion de naissances hors mariage y est la plus élevée d’Europe (65,2 %). En 2023, le nombre d’avortements augmente pour la deuxième année consécutive, et 8 avortements sur 10 sont désormais médicamenteux. Quand on rapporte ce chiffre au nombre de femmes de 15 à 49 ans, la France enregistre, avec la Suède, le taux de recours à l’avortement le plus élevé d’Europe, mais c’est aussi un des pays où la réglementation est la moins restrictive. Le nombre de mariages augmente très légèrement en 2023, tout comme celui des pacs en 2022 (année la plus récente disponible), mais le rattrapage post-Covid n’est que partiel. La part des pacs et des mariages entre personnes de même sexe reste relativement stable en 2023 et, avec un âge moyen au mariage qui continue d’augmenter, la France se rapproche des pays du Sud et de l’Ouest de l’Europe, où le mariage est moins précoce que dans les pays de l’Est. En baisse depuis 3 ans, le nombre de décès reste plus élevé que celui observé avant la pandémie (2019). En revanche, l’espérance de vie en 2023 est supérieure à celle de 2019, pour les hommes comme pour les femmes, même si le rebond en France est inférieur à celui observé dans d’autres pays d’Europe. Comparée aux autres pays européens, la mortalité française reste relativement basse aux âges plus élevés, mais le pays montre un retard important et croissant pour la mortalité infantile. L’écart de mortalité entre les hommes et les femmes est plus élevé que dans la moyenne européenne, même s’il continue de baisser. Le cancer est la première cause de mortalité en France, alors qu’il s’agit des maladies cardiovasculaires à l’échelle européenne.

    Auteur : Didier Breton, Justine Chaput Revue : Population (édition française)

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  • Recent Demographic Trends in France. Do Men and Women Behave Differently? Article dans une revue

    En janvier 2023, la France comptait 68 millions d’habitants, soit 200 000 de plus qu’en janvier 2022. Les naissances ont diminué et les décès augmenté : le solde naturel baisse, atteignant un niveau historiquement faible et inférieur au solde migratoire. En 2022, la France fait partie des 6 pays européens parmi les 27 dont le solde naturel est positif, mais son solde migratoire est relativement faible : l’accroissement de la population française est deux fois moindre que celui de l’UE27. En 2021, les flux d’entrées de personnes venant de pays tiers avec un titre de séjour augmentent par rapport à 2020, pour retrouver leur niveau d’avant la crise sanitaire. En 2022, l’indice conjoncturel de fécondité diminue (1,8 enfant par femme) et atteint son niveau le plus bas depuis 20 ans. Toutefois, le renouvellement des générations nées jusqu’en 1992 semble assuré. La fécondité des hommes est plus forte que celle des femmes, principalement du fait des enfants nés après leur 50 ans. Le recours à l’avortement est en augmentation entre 2021 et 2022, et plus fréquent dans les groupes d’âges auxquels la fécondité est élevée. La part des IVG réalisées par la méthode médicamenteuse continue sa progression, tout comme celles pratiquées par les sages-femmes. En 2022, le rattrapage des mariages qui n’ont pas pu être célébrés en 2020 et 2021 se poursuit. Le nombre de mariages augmente ; en revanche, le nombre de pacs diminue dans les couples hétérosexuels. Cependant, le nombre de pacs augmente pour les couples de même sexe et n’a jamais été aussi élevé. L’écart d’âge entre les conjoints diminue légèrement, mais subsiste notamment pour les couples d’hommes. Le nombre de décès reste important en 2022 malgré une amélioration de la situation sanitaire : 2 épidémies de grippe et 3 épisodes caniculaires expliquent une surmortalité de 45 800 décès. L’espérance de vie à la naissance augmente en 2022 pour les hommes et pour les femmes, mais ne retrouve pas son niveau d’avant la pandémie. La France reste l’un des pays d’Europe de l’Ouest dont l’écart d’espérance de vie entre les hommes et les femmes est parmi les plus importants (6 ans), même si cet écart diminue constamment depuis 1980.

    Auteur : Didier Breton, Justine Chaput Revue : Population (English edition)

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  • Vaccination under pessimistic expectations in clinical trials and immunization campaigns Article dans une revue

    We provide one of the first formalizations of a vaccination campaign in a decisiontheoretic framework. We analyse a model where an ambiguity-averse individual must decide how much effort to invest into prevention in the context of a rampant disease. We study how ambiguity aversion affects the effort and the estimation of the vaccine efficacy in clinical trials and immunization campaigns. We find that the behaviours of individuals participating in a clinical trial differ from individuals not participating. Individuals who are more optimistic toward vaccination participate more in trials. Their behaviours and efforts are also affected. As a result, because vaccine efficacy depends on unobserved behaviours and efforts, the biological effect of the vaccine becomes difficult to evaluate. During the scale-up phase of a vaccination campaign, provided that vaccine efficacy is established, we show that vaccine hesitancy may still be rational.

    Auteur : Josselin Thuilliez Revue : Journal of Public Economic Theory

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  • The Employment of Older Workers Chapitre d'ouvrage

    The participation of older workers in the labor market has increased in most high-income countries since the mid-1990s. This can be explained by changes in the characteristics of recent generations of older workers. The labor supply is healthier and better trained and includes more women. This can also be explained by reforms of retirement systems and of health and unemployment insurance systems, even if modifications may still be required to guarantee sustainability. In addition, recurring concerns about the productivity of older workers and their ability to adapt to technological change seem unfounded and likely to stem from prejudice against them. Finally, the promises associated with greater flexibility in working conditions have not, to date, led to a significant increase in the work of older individuals.

    Éditeur : Routledge

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  • COVID-19 and Mobility: Determinant or Consequence? Pré-publication, Document de travail

    This paper disentangles the relationship between COVID-19 propagation and mobility. In a theoretical model allowing mobility to be endogenously determined by the COVID-19 prevalence rate, we show that an exogenous epidemic shock has an immediate effect on mobility whereas an exogenous mobility shock influences epidemic variables with a delay. In the long run, exogenous disease contagiousness and mobility jointly shape epidemiological outcomes. The short-run theoretical result allows us to recover, empirically, the causal impacts of mobility and COVID-19 hospitalisations on each other in France. We find that hospitalisations are highly sensitive to mobility whereas mobility is little influenced by hospitalisations. In France, it seems therefore that voluntary social distancing would not have been effective to control the epidemic, in the absence of social distancing mandates.

    Auteur : Dramane Coulibaly

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  • Health accidents and wealth decline in old age Pré-publication, Document de travail

    This paper explores the impact of a health shock and changes in survival probability on the savings and portfolio choices of older individuals. Using a theoretical framework featuring a portfolio choice that incorporates imperfect annuity markets, we analyze how elderly individuals, whose survival probability has been altered by a health shock, allocate their resources. A difference-indifferences approach complements the theoretical approach by taking into account the effect of age and cohort, and controlling for selection bias related to health events at older ages. Our analysis utilizes a panel of 5570 observations from the Survey of Health, Aging, and Retirement in Europe (SHARE, 2011 and 2017). Both theoretical and empirical findings converge, indicating that experiencing a health accident such as a stroke or heart attack leads to a decrease in safe savings. Consequently, investing in annuities becomes crucial in enabling individuals to mitigate the consequences of poor health in aging economies.

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  • Mortality inequalities in France since the 1920s: Evidence of a reversal of the income gradient in mortality Article dans une revue

    Many recent studies show that Europe has had a lower mortality inequality for most ages than the United States over the last thirty years. However, the evolution of the income gradient in mortality all along the twentieth century remains poorly understood. This article uses a unique dataset that gives the annual lifetables and fiscal income for the 90 administrative regions of mainland France from 1922 to 2020. The income gradients in mortality are computed across regions using a traditional method with calendar ages and, alternatively, with mortality milestones to control for the increase in life expectancy over time. The study reveals a systematic reversal of the gradient that occurred around the 1970s for both sexes and all ages or mortality groups when calculated at an aggregated level. Inequality in mortality amongst the oldest age groups has however returned to a level observed at least ten years earlier because of Covid-19, even after controlling for mortality improvements over the period.

    Auteur : Josselin Thuilliez Revue : PLoS ONE

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  • L’évolution démographique récente de la France. Les comportements des femmes et des hommes sont-ils si différents ? Article dans une revue

    En janvier 2023, la France comptait 68 millions d’habitants, soit 200 000 de plus qu’en janvier 2022. Les naissances ont diminué et les décès augmenté : le solde naturel baisse, atteignant un niveau historiquement faible et inférieur au solde migratoire. En 2022, la France fait partie des 6 pays européens parmi les 27 dont le solde naturel est positif, mais son solde migratoire est relativement faible : l’accroissement de la population française est deux fois moindre que celui de l’UE27. En 2021, les flux d’entrées de personnes venant de pays tiers avec un titre de séjour augmentent par rapport à 2020, pour retrouver leur niveau d’avant la crise sanitaire. En 2022, l’indice conjoncturel de fécondité diminue (1,8 enfant par femme) et atteint son niveau le plus bas depuis 20 ans. Toutefois, le renouvellement des générations nées jusqu’en 1992 semble assuré. La fécondité des hommes est plus forte que celle des femmes, principalement du fait des enfants nés après leur 50 ans. Le recours à l’avortement est en augmentation entre 2021 et 2022, et plus fréquent dans les groupes d’âges auxquels la fécondité est élevée. La part des IVG réalisées par la méthode médicamenteuse continue sa progression, tout comme celles pratiquées par les sages-femmes. En 2022, le rattrapage des mariages qui n’ont pas pu être célébrés en 2020 et 2021 se poursuit. Le nombre de mariages augmente ; en revanche, le nombre de pacs diminue dans les couples hétérosexuels. Cependant, le nombre de pacs augmente pour les couples de même sexe et n’a jamais été aussi élevé. L’écart d’âge entre les conjoints diminue légèrement, mais subsiste notamment pour les couples d’hommes. Le nombre de décès reste important en 2022 malgré une amélioration de la situation sanitaire : 2 épidémies de grippe et 3 épisodes caniculaires expliquent une surmortalité de 45 800 décès. L’espérance de vie à la naissance augmente en 2022 pour les hommes et pour les femmes, mais ne retrouve pas son niveau d’avant la pandémie. La France reste l’un des pays d’Europe de l’Ouest dont l’écart d’espérance de vie entre les hommes et les femmes est parmi les plus importants (6 ans), même si cet écart diminue constamment depuis 1980.

    Auteur : Didier Breton, Justine Chaput Revue : Population (édition française)

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  • L’évolution démographique récente de la France. En région comme au niveau national, des comportements démographiques encore marqués par la Covid-19 Article dans une revue

    Le 1er janvier 2022, la France comptait 67,8 millions d’habitants soit 187 000 de plus qu’au 1er janvier 2021. Les nombres de naissances, d’IVG et de mariages en 2021 ont augmenté si on les compare à 2020, sans toutefois retrouver les niveaux observés avant la crise sanitaire (2019). Il en est même pour les décès dont le nombre a diminué, mais reste encore supérieur à celui observé en 2019. En 2021, la France fait partie des 9 pays européens parmi les 27 dont le solde naturel est positif. Son solde migratoire l’est également et, en 2021, est supérieur au solde naturel. Au total, la population de la France continue d’augmenter, mais à un rythme plus faible qu’avant la pandémie. En 2020, les flux d’entrées de personnes venant de pays tiers avec un titre de séjour ont très fortement diminué du fait de la crise sanitaire. Ce sont les titres pour raison professionnelle qui ont le plus baissé. Les demandes se concentrent en Île-de-France. En 2021, l’indice conjoncturel de fécondité augmente très légèrement (1,83 enfant par femme), principalement du fait de la hausse des taux entre 30 et 39 ans. Le profil par âge varie selon les régions. Le recours à l’avortement est plutôt stable entre 2020 et 2021, mais la part des IVG réalisées par la méthode médicamenteuse augmente d’année en année (77 % en 2021), surtout celles pratiquées en cabinet de ville. Cependant, on observe d’importantes différences territoriales, du fait d’une offre de soins inégale au niveau local. En 2021, le rattrapage des mariages qui n’ont pu être célébrés en 2020 n’a été que partiel. Pour la première fois en 2020, le nombre de pacs dépasse celui des mariages. Les mariages sont plus fréquents sur le flanc est du pays et les pacs sur la façade atlantique et dans le Sud-Ouest. Le nombre de décès reste important en 2021 malgré une amélioration par rapport à 2020. L’espérance de vie en 2021 reste inférieure de 4,6 mois pour les hommes par rapport à 2019, et de 1,4 mois pour les femmes. La surmortalité est estimée à 6,3 % en 2021 après avoir été de 7,5 % en 2020. Les régions les plus touchées ne sont pas nécessairement celles où la mortalité était initialement forte.

    Auteur : Didier Breton Revue : Population (édition française)

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