“Globotics and macroeconomics: Globalisation and automation of the service sector” par Richard Baldwin
La mondialisation affecte le fonctionnement de la macroéconomie de la zone euro. Le fonctionnement de la macroéconomie conditionne à son tour la conduite et l’impact de la politique monétaire. C’est pourquoi la mondialisation est importante pour les banques centrales. C’est également la raison pour laquelle les banquiers centraux devraient prêter attention à l’évolution de la mondialisation. Et elle a évolué. Ce document affirme que l’avenir du commerce réside dans les services, et plus particulièrement dans le commerce des services intermédiaires. Les barrières sont radicalement plus élevées et diminuent radicalement plus vite pour les services que pour les biens et, contrairement aux produits agricoles et industriels, il n’y a pas de contrainte de capacité lorsqu’il s’agit d’exporter des services intermédiaires à partir des marchés émergents. Le document affirme qu’entreprendre le même type d’analyse pour le commerce des services que celle réalisée dans les années 2000 sur l’impact de la mondialisation sur, par exemple, l’inflation IPCH, nécessitera une mise à jour substantielle des données disponibles.
Richard Baldwin est professeur d’économie internationale à l’Institut universitaire de hautes études de Genève, fondateur et rédacteur en chef du portail politique VoxEU.org. Il conseille régulièrement les gouvernements et les organisations internationales sur les questions de mondialisation et de politique commerciale. En 1990-1991, il a été économiste principal au sein du Conseil des conseillers économiques du président George Bush, après avoir obtenu son doctorat en économie au MIT avec Paul Krugman (avec qui il a publié une demi-douzaine d’articles). Son dernier livre, The Globotics Upheaval : Globalization, Robotics and the Future of Work, a été publié en février 2019.
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La Chaire Macroéconomie Internationale est le fruit d’un partenariat entre la Banque de France et PSE. Partageant la même vision des besoins scientifiques sur les questions internationales, ces deux organismes unissent leurs efforts pour construire une chaire dont l’objectif est de favoriser le développement de la recherche sur le système financier et monétaire international, et en macroéconomie internationale.