La science économique au service de la société

Lettre trimestrielle PSE n°32 - mars 2018

TRIBUNE. Marc Gurgand - Du laboratoire à la salle de classe

INVITÉS. Sara et Glenn Ellison : jamais l’un sans l’autre

TRIBUNE. Oliver Vanden Eynde - Comment mieux cerner les mécanismes liant chocs économiques et conflits armés ?

PARCOURS. Mouhamadou Sy : une carrière internationale en accéléré

FOCUS. Un nouveau Master of Science à la rentrée 2018


TRIBUNE. Marc Gurgand - Du laboratoire à la salle de classe

Marc Gurgand est professeur à PSE et directeur de recherche au CNRS

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Le Conseil scientifique de l’éducation nationale, installé par Jean-Michel Blanquer au début de l’année a pour mission, dit le ministre, de « nourrir la réflexion pédagogique en mettant à la portée de tous les résultats de la recherche de pointe, comme des expérimentations de terrain ». Si elle n’est pas complètement nouvelle dans l’Education nationale, cette attention portée à la recherche pour soutenir la politique publique et les pratiques professionnelles est inhabituellement marquée. Et elle a peu d’exemples dans le domaine des politiques sociales ! Les chercheurs en sciences sociales que nous sommes, « au service de la société », doivent s’en réjouir.

Mais nous devons aussitôt faire preuve d’une extrême modestie. Certains ont cru que la place des sciences cognitives dans ce conseil annonçait la domination d’un scientisme prêt à imposer des solutions toutes faites, construites à partir de couleurs clignotant sur une image de cerveau d’enfant. A rebours de ce phantasme, le colloque organisé au Collège de France par le conseil le 1e février a permis aux chercheurs de témoigner de la complexité du processus qui va du laboratoire à la salle de classe.

DES RECHERCHES ABONDANTES ET PROMETTEUSES, DANS LE « LABORATOIRE »
La recherche sur la pédagogie est surabondante. Dans son ouvrage de 2009, Visible Learning, John Hattie, recense 800 méta-analyses, chacune d’elles appuyée sur des dizaines d’articles. On trouvera de très forts effets de telle intervention dans l’apprentissage de la lecture, de telle manière de « noter » les élèves, etc. Largement de quoi rattraper le retard de la France dans les évaluations internationales et refermer l’écart de résultats entre les enfants d’ouvriers et les enfants de cadres. Il existe donc une cartographie très documentée des pratiques pédagogiques : c’est indispensable.

Problème : la très grande majorité de ces résultats reposent sur des interventions très ciblées, visant une compétence précise ou une intervention très particulière ; elle sont réalisées dans les classes par les chercheurs eux-mêmes, sur des intervalles de temps courts et sur des échantillons réduits. La classe y reste un véritable laboratoire. Mais lorsqu’une littérature est consolidée en un programme qui vise à former les enseignants à un ensemble d’outils cohérents, et à grande échelle ; et lorsque les effets de cette formation sur les progressions des élèves sont rigoureusement évalués, il se passe le plus souvent ceci : on ne trouve aucun impact sur les résultats des élèves et, bien souvent, sur les pratiques des enseignants en classe.

UN NÉCESSAIRE CHANGEMENT D’ÉCHELLE
Que se passe-t-il ? La recherche fondamentale procède de façon analytique, elle isole des éléments. Mais ses implications restent-elles valides, prises dans la complexité de la classe au quotidien ? Imaginez une molécule identifiée dans l’éprouvette : ne faut-il pas tester ses effets dans le système complexe du corps humain ? Les implications de ce constat sont triples. D’abord, il faut expérimenter et évaluer les outils pédagogiques à grande échelle : soyons prêts aux désillusions ! Ensuite, il faut mieux comprendre à la fois comment former efficacement les enseignants et comment installer les pratiques identifiées dans l’écologie de la classe : sur ce plan, la recherche reste limitée, et elle peut nécessiter des interactions plus fortes avec les professionnels.
Enfin, les marges de progression liées à la seule pédagogie sont peut-être surestimées : on a probablement besoin de changements plus structurels, impliquant l’organisation scolaire et les moyens. C’est plus coûteux, budgétairement et politiquement, mais ce n’est qu’en pensant la pédagogie dans l’interaction avec les autres dimensions de la politique scolaire que nos efforts de recherche seront utiles à la salle de classe.


INVITES. Sara Ellison et Glenn Ellison - Jamais l’un sans l’autre

Professeurs aux MIT, département d’économie

Vous avez tous les deux étudié à l’Université de Cambridge : c’est là que vous vous êtes rencontrés ?
Sara : Oui, tout à fait ! Nous étions dans la même université mais au sein de deux filières différentes : Glenn faisait un master en économie et moi j’étais en master en statistique.

Vous avez commencé par faire des études en mathématiques, pourquoi avez-vous finalement choisi l’économie ?
Glenn : Plus j’avançais dans mes études et plus je me rendais compte que j’étais réellement intéressé par l’économie. J’apprécie le fait de combiner les mathématiques à des problèmes très concrets de la vie de tous les jours et qui concernent chacun. Au fond, dès le départ je n’étais pas sûr de vouloir faire uniquement des mathématiques et mes cours devenaient de plus en plus économiques… ce qui m’a confirmé dans mon choix
Sara : En ce qui me concerne, le fait de devenir économiste était mon objectif de départ. Etudier les mathématiques dans le supérieur était nécessaire pour parvenir à cette ambition professionnelle : pour être économiste, je me devais d’avoir un excellent niveau en mathématiques.

Pourquoi avez-vous intégré le MIT pour réaliser votre doctorat ?
Sara : J’ai pris cette décision en premier. Je voulais faire un doctorat dans mon pays natal aux Etats-Unis avant même d’être entrée à Cambridge. Le MIT faisait partie des centres de recherche qui m’intéressaient. Quand j’ai appris été reçue, je me suis dit que c’était le meilleur endroit pour réaliser mon doctorat.
Glenn : Deux raisons m’ont poussé à faire un doctorat au MIT. Tout d’abord, Sara y allait ce qui n’était pas négligeable dans ma prise de décision ! Puis ce programme avait clairement une très bonne image : le niveau est très élevé et les moyens engagés pour les étudiants sont conséquents.

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Vous avez co-écrit plusieurs publications académiques. Est-il plus facile pour vous d’écrire ensemble qu’avec d’autres co-auteurs ?
Sara : Le fait de travailler avec mon mari permet de ne pas compter ses heures. D’une certaine façon, on peut avancer sur l’article à tout moment de la journée. De plus, on se connait extrêmement bien ce qui permet d’être plus efficace. On se met d’accord rapidement sur la répartition des tâches et chacun se charge des sujets dans lesquels il est le meilleur.

Avez-vous un sujet de recherche sur lequel vous préférez travailler par-dessus tout ?
Glenn : J’apprécie beaucoup de sujet de recherche. L’intérêt quand on est chercheur, c’est que l’on choisit les thèmes sur lesquels on souhaite passer du temps. J’ai travaillé sur des domaines vraiment très différents tels que l’éducation, le développement ou encore la géographie, et c’est ce que j’aime : la variété.
Sara : Mon spectre n’est pas aussi large que celui de Glenn mais j’ai un sujet qui m’intéresse particulièrement : les femmes sur le marché du travail. Le fait d’avoir moi-même été confrontée aux problématiques étudiées me pousse fortement à approfondir et me passionne.

Si vous deviez ne retenir qu’un seul article de vos articles…
Sara : Me demander de choisir un papier, c’est comme me demander lequel de mes enfants je préfère ! J’aime des aspects différents dans mes divers papiers mais si je devais en choisir un, je choisirais « Search, Obfuscation, and Price Elasticities on the Internet » (Econometrica, 2009). Glenn et moi l’avons écrit durant une période où beaucoup d’économistes s’intéressaient au e-commerce et où les modes de fonctionnement des entreprises changeaient. Je pense que nous avons pris un angle vraiment inhabituel et étudié des bases de données uniques, ce qui fait que le papier est spécial je trouve.
Glenn : Oui cet article traitait réellement de quelque chose de nouveau. Aucun modèle n’existait et les gens commençaient à se poser des questions. Nous avons essayé d’y répondre au maximum. C’est tellement difficile d’avoir un modèle vraiment novateur et nous avons tout fait pour y arriver.

Pourquoi avez-vous choisi PSE ?
Sara : Nous, et moi en particulier, voulions passer une année en Europe. Nous avons 3 filles dont 2 qui sont déjà partie à l’université. Beaucoup d’endroits en Europe nous attiraient, et je parle un peu français pour l’avoir étudié à l’école. La France était dans notre short list, et quand l’une de nos collègues du MIT, Esther Duflo, nous a suggéré de séjourner à PSE pour une année en même temps qu’elle, nous n’avons pas hésité !
Glenn : Paris est une ville magnifique et PSE est un très grand centre de recherche. C’est une belle opportunité pour nous d’être ici : nous rencontrons de nouvelles personnes et avons le sentiment d’apprendre beaucoup. Nous sommes vraiment ravis de ce choix.

Quels sont vos projets pour le futur ?
Glenn : Je travaille actuellement sur un certain nombre de projets notamment dans le domaine de l’éducation. Il est compliqué de dire quels seront mes travaux futurs car je fais réellement en fonction de mes envies et des besoins du moment.
Sara : La question des femmes en économie bien sûr mai aussi les effets d’internet sur la répartition géographique des compétences dans le monde entier. Je suis également en train de travailler à la publication d’un livre sur l’analyse des données dans les sciences sociales destiné aux étudiants du supérieur.


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TRIBUNE. Oliver Vanden Eynde - Comment mieux cerner les mécanismes liant chocs économiques et conflits armés ?

Oliver Vanden Eynde est professeur associé à PSE et chargé de recherche au CNRS

Depuis une dizaine d’années, les conflits armés sont devenus un sujet d’étude d’envergure pour les économistes empiriques. L’analyse des liens entre les chocs économiques et la violence s’est progressivement étoffée, permettant d’apporter des réponses de plus en plus précises sur les mécanismes à l’œuvre. Les recherches les plus récentes tendent à s’orienter vers la compréhension du rôle des institutions politiques et interventions publiques dans les zones de conflits.

CHOCS ÉCONOMIQUES ET VIOLENCES
Une question de premier ordre a suscité l’intérêt des économistes pour les conflits armés : dans quelle mesure le développement économique influence-t-il la probabilité et l’intensité des conflits ? L’idée selon laquelle les individus seraient plus disposés à prendre les armes lorsqu’ils atteignent une forme de « désespoir » paraît intuitive, et de nombreux pays et régions semblent effectivement coincés dans un cercle vicieux de croissance faible et de conflits dommageables. Les études empiriques récentes d’une variété de conflits ont confirmé que la dégradation des conditions économiques engendre parfois une montée de la violence - mais cette causalité apparaît comme fortement déterminée par le contexte.
Ainsi, mes recherches sur l’insurrection armée maoïste en Inde (1) montrent que de mauvaises récoltes peuvent entraîner une augmentation des actions armées des maoïstes contre le gouvernement. Cependant, cette progression se limite aux zones dans lesquelles la rébellion naxalite est en mesure d’accéder à des sources de financement indépendantes de celles issues de l’agriculture - comme par exemple l’extorsion liée aux activités minières. Lorsque les rebelles se financent principalement grâce au secteur agricole, de mauvaises récoltes sont alors synonymes de réduction de leur capacité à recruter. Dans cette configuration, la guérilla maoïste réduit le nombre d’attaques visant des forces de sécurité mais augmente les actions d’intimidation des civils afin d’empêcher ces derniers de travailler avec le gouvernement. Ces différentes situations illustrent comment des conditions économiques défavorables peuvent - selon la nature des revenus - soit bénéficier aux groupes rebelles, soit les obliger à changer leur tactique et leurs cibles.

Ce travail fait écho à de nombreuses recherches récentes qui suggèrent que les liens observés entre conditions économiques, revenus et conflits sont façonnés par une multitude de mécanismes œuvrant dans différentes directions. On comprend mieux pourquoi ce champs d’étude encore jeune n’a pas mis en lumière des schémas facilement généralisables.

INSTITUTIONS ET CONFLITS

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Les économistes s’accordent de plus en plus sur le fait que la grande majorité des conflits éclatent et se déroulent dans des environnements complexes et fortement institutionnalisés. Dans les régions concernées, les gouvernements comme les rebelles « ponctionnent » l’économie tout en fournissant, sous une forme ou une autre, des biens publics. Une diversité d’acteurs étatiques est impliquée dans la gestion et la résolution des conflits : la police, l’armée, les milices, les gouvernements locaux, le gouvernement central, les politiques et les fonctionnaires. Les institutions politiques encadrent et influencent les interactions entre ces acteurs et peuvent agir sur les dynamiques des conflits.

Je viens de finaliser un article qui illustre cela, une nouvelle fois dans le contexte du conflit maoïste en Inde (2). La représentation locale du pouvoir central indien mène des opérations de sécurité, tandis que le gouvernement national impose de nombreuses mesures économiques directement dans les états. Je me suis intéressé en particulier à la mise en place d’une nouvelle taxe sur l’extraction du minerai de fer, décidée par le pouvoir central et intégralement à son bénéfice. Cette mesure fiscale a conduit à une augmentation des opérations menées contre la guérilla maoïste par les forces policières nationales. De manière frappante, cette augmentation ne concerne que les zones dans lesquelles l’on extrait du minerai de fer. Dans la structure décentralisée de l’état indien, les interventions armées sont une réponse directe aux incitations fiscales. C’est un exemple parmi d’autres de la façon dont les institutions interagissent avec les politiques publiques et influencent l’évolution des conflits.

Un aspect institutionnel des conflits qui reste très peu étudié - notamment du fait des contraintes d’accès aux données - est la façon dont la gestion des forces de sécurité influence leur efficacité. Dans une certaine mesure, les données historiques peuvent aider à surmonter les questions de confidentialité relatives aux activités militaires et policières, ce qui est le cas dans mes travaux existants sur l’armée indienne ou la police kenyane (3). Je m’intéresse actuellement, à travers plusieurs projets de recherche, à cette problématique dans le cas d’unités militaires en Afghanistan.

Les recherches empiriques sur les conflits ne fournissent pas directement des modèles généralisables, et l’attention croissante portée aux déterminants institutionnels confirme cette complexité. Cependant, en présentant des indices sur la façon dont certains mécanismes particuliers opèrent, et dans quelle mesure leur influence varie selon des facteurs et contextes spécifiques, ces recherches permettent de mieux cerner les dynamiques propres aux conflits. In fine, leur rôle est de documenter et d’analyser les changements institutionnels et politiques à même d’améliorer l’efficacité des biens et interventions publics dans les zones de conflits, afin de réduire l’exposition des populations vulnérables à la violence armée.

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(1) Vanden Eynde, Oliver, “Targets of Violence : Evidence from India’s Naxalite Conflict”, The Economic Journal, 2018 ; Maitreesh Ghatak and Oliver Vanden Eynde “Economic Determinants of the Maoist Conflict in India”, The Economic and Political Weekly, 2017.
(2) “Mines and incentives for security operations : Evidence from India’s Red Corridor”, PSE Working Paper, 2015.
(3) Vanden Eynde, Oliver, “Military Service and Human Capital Accumulation : Evidence from Colonial Punjab”, Journal of Human Resources, 2016. Vanden Eynde, Oliver, Patrick Kuhn and Alex Moradi, “Trickle-Down Ethnic Politics : Drunk and Absent in the Kenya Police Force (1957-1970)”, American Economic Journal : Economic Policy, 2018 (forthcoming).


PARCOURS. Mouhamadou Sy : une carrière internationale en accéléré

Mouhamadou Sy est économiste au Fonds Monétaire International (FMI)

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Mouhamadou Sy a commencé ses études supérieures par une licence d’économétrie avant de poursuivre un master de méthodes quantitatives à l’université Paris-Est Créteil. Trois raisons le poussent ensuite à intégrer l’École d’économie de Paris : le master APE - Analyse et politique économiques est réputé être une formation intellectuelle exigeante ; c’est un programme généraliste ; et enfin il y voit la possibilité d’approfondir ses connaissances, en macroéconomie, sujet qui le passionne. En outre, il est un grand admirateur de Daniel Cohen qui y officie. C’est d’ailleurs sous sa direction qu’il va réaliser sa thèse intitulée « Essays on Monetary Policy and Capital Flows in a Globalized World » qu’il soutiendra en 2013.

En 2010, M. Sy fait un stage réservé aux doctorants au siège du Fonds Monétaire International à Washington. Ainsi, pendant 3 mois, il travaillera sur la dualité du marché des obligations d’entreprises en Malaisie. Cette expérience sera déterminante pour le jeune doctorant. Il réalise qu’après sa thèse il veut travailler dans une institution et non une université. L’année suivante, il rejoint BRUEGEL (BRUssels European and Global Economic Laboratory) afin d’épauler Jean-Pisani Ferry dans la rédaction d’un rapport sur l’évaluation de la surveillance de la zone euro par le FMI avant la crise financière. Un an plus tard, Mouhamadou obtient son premier emploi en tant qu’économiste au Département d’Economie-Finances de France Stratégie, organisme de réflexion rattaché au Premier ministre. Durant deux ans et demi, il travaille essentiellement sur deux sujets d’actualité : la crise de la balance des paiements dans les pays du Sud de la zone euro et les enjeux de compétitivité de l’économie française.

En avril 2014, Il est recruté à la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan où il travaillera pendant 3 ans. D’abord au sein du département de la politique macroéconomique, de la prévision et de la recherche avant de rejoindre le cabinet du président A. Adesina. A la BAD, ce spécialiste des questions monétaires et financières se rend compte de l’importance des questions fiscales dans les pays en voie de développement. Ce qui l’incite à revenir au FMI à Washington en juillet 2017, mais dans le Département des finances publiques pour y traiter les questions fiscales. Il est très enthousiasmé par ce nouvel emploi qui est pour lui le meilleur endroit pour apprendre et traiter des questions de finances publiques.


FOCUS. Un nouveau Master of Science à la rentrée 2018

PSE continue d’étoffer son offre de formations et lance en septembre 2018 - conjointement avec l’Ecole des Ponts ParisTech - un nouveau Master of Science (MSc) intitulé Economic Decision and Cost-Benefit Analysis. En alliant l’excellence académique des diplômes délivrés par l’ENPC à l’approche innovante des programmes labellisés par PSE, l’objectif est de former en 18 mois des professionnels de l’évaluation économique des projets d’investissement.

« Les ministères et les établissements publics ont besoin de savoir faire ou faire-faire » indique Sylviane Gastaldo du SGPI (1), partenaire du programme. Carine Staropoli, directrice d’EDCBA, précise : « en favorisant le dialogue entre la recherche et les nouvelles pratiques du calcul et de l’évaluation socio-économiques des investissements, nous formerons des consultants, des investisseurs publics et privés, des entrepreneurs ou encore des gestionnaires de projets rompus aux méthodes classiques et celles à la pointe de l’analyse coût-bénéfice ». Dispensé entièrement en anglais, ce MSc est destiné à des étudiants français ou internationaux - issus d’universités ou de grandes écoles - de niveau Bachelor, M1 ou M2 en économie, statistique ou mathématiques. « La course aux talents s’accélère », explique Xavier Fournet de KPMG (2) - partenaire d’EDCBA, « les entreprises sont exigeantes et cherchent à recruter des profils talentueux, agiles et motivés ».

Dans un contexte de forte demande, ou de réels besoins existent, PSE et l’Ecole des Ponts ParisTech font le pari de proposer un master généraliste, mettant l’accent sur des secteurs d’activité en pleine expansion : aménagement et smart cities, énergie, environnement, santé, transformation digitale. La première date limite de dépôt des candidatures est dans quelques jours - samedi 31 mars : étudiantes et étudiants du monde entier, nous attendons vos dossiers… et espérons vous accueillir à Paris, sur le Campus Jourdan, à la rentrée !

(1) Directrice du programme évaluation des investissements publics au Secrétariat général pour l’investissement
(2) Associé, Responsable Infrastructure et Construction

Découvrir ce nouveau Master of Science en vidéo :