Concentration, agglomeration and the size of plants
Pré-publication, Document de travail: Cet article s'intéresse au rôle joué par la taille des établissements dans la distribution géographique des activités manufacturières. A la suite de Kim (1995) ou Holmes et Stevens (2002, 2004), l'étude menée sur données italiennes corrobore le résultat selon lequel la propension à la co-localisation, lorsqu'elle est mesurée à l'aide d'un indicateur standard, est plus forte chez les grands établissements que chez les petits. Paradoxalement, l'utilisation d'un indice d'auto-corrélation spatiale fait apparaître une propension à la co-localisation plus forte chez les petits établissements que chez les grands. Ces résultats contradictoires font apparaître les difficultés liées à une mesure discrète des phénomènes de co-localisation. La densité extrême mise en évidence pour les grands établissements, dont les co-localisations s'effectuent en priorité dans la limite des zones d'emploi ("concentration"), suggère que ces unités de production bénéficient relativement plus des externalités locales que leurs homologues, et/ou que leur production est orientée prioritairement vers les marchés internationaux. La distribution plus étalée des petits établissements, dont les co-localisations impliquent majoritairement des zones adjacentes ("agglomération"), suggère au contraire que ces unités de production minimisent les coûts de transport associés à une demande principalement domestique.
Mots-clés JEL
Référence interne
- PSE Working Papers n°2005-42
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