Deliver us from evil: religion as insurance
Pré-publication, Document de travail: Ce papier souligne le rôle de la religion en tant qu'assurance contre les effets des événements négatifs de la vie sur le bien-être, et les implications économiques et sociales qui en découlent. Nous utilisons deux bases de données afin de mettre en évidence une relation positive entre religion et bien-être subjectif ainsi qu'un effet d'assurance de la religion. Les croyants de toutes les dénominations sont moins touchés psychologiquement par le chômage ; les Catholiques et les Protestants sont protégés contre les effets psychologiques négatifs de la séparation maritale. En revanche, bien que les Protestants soient protégés contre les effets du divorce, les Catholiques en souffrent plus que les non-croyants. Ces résultats ne découlent pas de l'endogénéité de la religion. Conformément à ces résultats sur le bien-être, on montre que les croyants sont plutôt opposés au divorce et à la création d'emplois pour les chômeurs par le gouvernement. Les chômeurs religieux sont également moins susceptibles de rechercher un emploi. Dans les données de panel, la satisfaction dans la vie des religieux est plus stable, comme impliquerait une assurance. Enfin, nous suggérons que la protection fournie par la religion contre le chômage peut remplacer l'assurance sociale : effectivement, allocations chômage et religiosité sont négativement corrélées en Europe.
Mots-clés JEL
Mots-clés
- Life satisfaction
- Religion
- Unemployment
- Marriage
- Divorce
- Insurance
Référence interne
- PSE Working Papers n°2005-43
URL de la notice HAL
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