Firms’ rents, workers’ bargaining power and the union wage premium in France

Pré-publication, Document de travail: Dans cet article, j'étudie le gain salarial lié à la présence syndicale dans les entreprises et je montre que ce gain résulte d'un partage de rentes. J'estime d'abord une série de modèles de régression qui contrôlent pour les caractéristiques des individus et des entreprises à partir d'une large base de données employeur/employés pour la France en 2002. Je trouve que la présence syndicale dans les entreprises est associée à gain de salaire de 2 à 3%. Pour montrer que ce gain résulte d'un phénomène non compétitif, je construis un modèle de négociation et je l'estime empiriquement à partir d'une seconde base de données employeur/employés plus petite mais très détaillée. Le modèle prédit en particulier que le gain salarial obtenu par les syndicats devrait s'accroître avec leur pouvoir de négociation et avec la quantité de rentes par salarié disponible dans les firmes où ils sont présents. Ces prédictions sont validées empiriquement en utilisant la part de marché des firmes comme indicateur de leur niveau de rente potentiel et la proportion de salariés syndiqués comme indicateur du pouvoir de négociation des syndicats. Les résultats sont inchangés lorsque je contrôle directement par la productivité moyenne des salariés dans chaque firme.

Auteur(s)

Thomas Breda

Date de publication
  • 2010
Mots-clés JEL
J31 J51
Mots-clés
  • Union wage premium
  • Rent sharing
  • Bargaining
Référence interne
  • PSE Working Papers n°2010-25
Version
  • 1