Les aliments produits à l’aide de nouvelles techniques d’ingénierie végétale peuvent-ils réussir sur le marché ? Une étude de cas avec des pommes

Article dans une revue: Nous présentons un modèle d'investissement en recherche et développement (R&D) dans le domaine alimentaire, en prenant en considération les nouvelles techniques d'ingénierie végétale (NTIV) et les méthodes d'hybridation traditionnelles. Le modèle intègre une innovation alimentaire incertaine et coûteuse, ainsi que les consentements à payer des consommateurs (CAP) pour le nouvel aliment. Ce cadre conceptuel est appliqué au cas de nouvelles pommes se conservant plus longtemps et brunissant moins vite, en prenant en compte les CAP des consommateurs français et américains pour ces nouvelles pommes. Il est montré que les NTIV peuvent être socialement bénéfiques dans un contexte d’information complète, et lorsque la probabilité de succès avec ces NTIV est relativement élevée. Sinon, l'hybridation traditionnelle est socialement optimale. Une menace importante sur la production des pommes conventionnelles augmente la désirabilité sociale de nouvelles pommes générées par les NTIV ou l'hybridation traditionnelle.

Auteur(s)

Stéphan Marette, John Beghin, Anne‐célia Disdier, Eliza Mojduszka

Revue
  • Applied Economic Perspectives and Policy
Date de publication
  • 2023
Mots-clés JEL
C91 D12 Q16
Mots-clés
  • Gene editing
  • Industrial organization
  • New plant engineering techniques NPETs
Pages
  • 414-435
Version
  • 1
Volume
  • 45