Lésions pulmonaires après irradiation stéréotaxique : modélisation préclinique et aspects radiopathologiques
Thèse: La radiothérapie stéréotaxique pulmonaire utilise de très fortes doses par fraction (6 à 20 Gy). Malgré la diminution des volumes irradiés, les patients développent des effets secondaires comme la fibrose pulmonaire. Le manque de données radiobiologiques aux fortes doses par fraction reste une problématique. Le but est donc d’acquérir, in vivo, des données originales en radiopathologie pulmonaire grâce au SARRP. L’effet du volume d’irradiation est caractérisé grâce à 4 collimateurs, en dose unique de 90 Gy. Le collimateur 3×3 mm² a permis d’observer une fibrose pulmonaire radio-induite nécessitant la déplétion des cellules club et la réaction proliférative des pneumocytes de type II. L’étude de l’effet de la dose est réalisée grâce à une escalade de dose (20 à 120 Gy, 3×3 mm²). Une dose de 60 Gy est nécessaire pour générer une fibrose. L’étude du fractionnement montre qu’il faut une BED3Gy (Biological Effective Dose) minimum de 200 Gy pour pouvoir observer de la fibrose pulmonaire chez la souris. In vitro, différentes lignées cellulaires pulmonaires ont été irradiées, à dose par fraction variable mais BED constante. L’analyse de 44 gènes suggère un processus de transition épithélio-mésenchymateuse. A BED constante, il n’y a pas d’effet notable de la dose par fraction dans notre modèle.
Mots-clés
- Radiothérapie stéréotaxique
- Modélisation préclinique
- Poumon
- Fibrose pulmonaire
Organisme(s) de délivrance
- Sorbonne Université
Date de soutenance
- 27/11/2019
Directeur(s) de thèse
- Agnès François
URL de la notice HAL
Version
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