Pré-publication, Document de travail: Tandis qu'une littérature empirique étendue étudie la transmission intergénérationnelle de la santé et des conditions de survie en relation avec les modes de vie, peu de travaux théoriques ont examiné la prévalence, à long terme, des modes de vie favorables ou hostiles à la santé telle qu'induite par la mortalité. Afin d'examiner cette question, le présent article développe un modèle à générations imbriquées où un mode de vie sain et un mode de vie défavorable à la santé sont transmis verticalement ou obliquement à travers les générations. Il est démontré qu'il doit nécessairement exister un équilibre stationnaire localement stable présentant une population hétérogène, où la mode de vie sain représente plus de la majorité de la population, à cause des gains parentaux plus élevés (ceteris paribus) des efforts de socialisation lorsque l'espérance de vie est plus élevée. Nous examinons également la robustesse de nos résultats à l'introduction d'un altruisme parental envers la santé des enfants, ainsi qu'à l'introduction de coûts de socialisation asymétriques.