Thèse: Les activités minières d'uranium (U) libèrent potentiellement des radionucléides vers les zones en aval des mines, et en particulier dans les zones humides qui agissent comme un réservoir de radionucléides. Cependant, une forte teneur en U, comparable à celle provenant des activités minières, peut également être attribuée à l’altération et l'érosion des roches uranifères. En tenant compte de ces deux sources potentielles de contamination, cette étude vise en l’utilisation de diverses approches : les isotopes stables du Pb, l'analyse élémentaire, le déséquilibre de la chaîne 238U, et des méthodes géostatistiques pour mettre en évidence les sources, le transport et les distributions spatiales des radionucléides. La première partie de ces travaux de recherche identifie trois sources principales de contamination radioactive : i) pechblende (UO2), ii) torbernite Cu(UO2)2(PO4)2, et iii) parsonsite Pb2(UO2)2(PO4)2. Les limitations du traçage de la contamination par les isotopes du Pb stable sont également mises en évidence. De plus, les rapports d'activité (230Th/238U) et (226Ra/230Th) suggèrent une mobilité de l'U et du Ra, qui peut être influencée par le traitement des minerais, la dissolution lors du transport et la fluctuation de la nappe phréatique. La seconde partie de ces travaux présente les premières analyses des données radiométriques collectées à l'aide de la spectrométrie gamma portable et in situ. Elle aborde la co-contribution des radionucléides, la structure spatiale et la cartographie de la distribution des radionucléides par la Variograommme et Kriging.