Ownership concentration and firm performance: Evidence from an emerging market
Pré-publication, Document de travail: Initialement, les arguments en faveur de l'actionnariat concentré ont été justifiés par le souci du comportement opportuniste des dirigeants. Cependant, l'importance croissante des connaissances et du capital humain dans le fonctionnement des entreprises suggèrent qu'une concentration excessive de l'actionnariat peut étouffer l'initiative des dirigeants. Ceci peut être vrai en particulier et les résultats obtenus dans ce papier confirment cette hypothèse, dans les sociétés intensives en capital humain. J'analyse les déterminants de concentration de l'actionnariat et les relations entre la structure de propriété et la valeur de l'entreprise dans le contexte d'une économie en transition, c'est-à-dire une économie exposée à des changements importants du cadre réglementaire et légal, de la politique macroéconomique et de l'allocation des droits de propriété. J'analyse un échantillon de toutes les sociétés non-financières cotées à la Bourse de Varsovie depuis sa création en 1991 et jusqu'en 2003. On peut constater qu'en moyenne la structure de propriété de ces firmes devient de plus en plus dispersée avec le nombre d'années de cotation. Les résultats des régressions montrent que les sociétés ajustent leur actionnariat à leurs caractéristiques propres et que les firmes appartenant au secteur de haute technologie ont tendance à avoir un actionnariat plus dispersé. Lorsque nous prenons en considération l'endogénéité de l'actionnariat concentré, son impact positif sur la valeur de la firme devient plus prononcé.
Mots-clés JEL
Mots-clés
- Ownership structure
- Corporate governance
- Human capital intensive firms
Référence interne
- PSE Working Papers n°2006-18
URL de la notice HAL
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