Preparing for the tax reform: the risky French households’ portfolio in 2018
Pré-publication, Document de travail: Entre 2004 et 2014, le nombre d'actionnaires en France a diminué d'environ 50%. Cette frilosité des épargnants observée après la crise de 2008 semble cependant aujourd'hui moins d'actualité, d'autant plus que l'année 2017 a été marquée par une réforme fiscale visant à soutenir l'actionnariat:mise en place d'une flat tax et suppression de l'ISF, remplacé par l'impôt sur la fortune immobilière. Nous analysons ici les portefeuilles risqués des ménages français à partir des deux dernières vagues (2014-2015 et 2017-2018) de l'enquête «Histoire de vie et patrimoine» de l’INSEE, qui présentent aujourd’hui l'avantage d'être pénalisées. Bien que l'enquête 2017-2018 arrive un peu tôt pour étudier l’impact de ces réformes, cet article propose une analyse originale de la dynamique des portefeuilles risqués des ménages sur les trois dernières années,juste avant (et peu après) la mise en œuvre de ces politiques. Nous montrons tout d'abord que la demande d'actifs risqués dépend fortement du niveau de richesse des ménages et des anticipations de rendement sur le marché boursier, deux variables qui ont vraisemblablement été affectées par les récentes réformes fiscales. Ces données permettent également d'évaluer si l'annonce de ces réformes a eu une incidence sur la demande d’actions.
Mots-clés JEL
Mots-clés
- Portfolio choice
- Equity demand
- Risk premium puzzle
- Finances des ménages
Référence interne
- PSE Working Papers n°2021-49
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