Selective immigration policies, human capital accumulation and migration duration in infinite horizon

Pré-publication, Document de travail: Une littérature croissante encourage l'utilisation des politiques d'immigration sélective comme outil pour favoriser les incitations à l'éducation. L'idée de base est que, puisque l'entrée à l'étranger n'est pas permise à tout le monde, un pays pauvre peut enfin retenir plus de capital humain que dans l'autarcie. L'hypothèse implicite est que les migrations sont permanentes. Cependant, cette hypothèse a été récemment abandonnée : une grande partie de la littérature étudie la durée optimale de migration dans un cadre intertemporel. Dans notre article nous étudions comment les politiques d'immigration sélective affectent l'accumulation de capital humain et la durée de la migration. A la différence de la littérature existante, la probabilité d'entrer à l'étranger est endogène et notre analyse n'est pas limitée à deux périodes : il n'y a aucune raison de considérer une seule période de migration, et notre modèle d'horizon infini inclut un choc qui peut causer une migration forcée. Contrairement à la théorie du "brain gain with a brain drain", nous démontrons que les politiques sélectives peuvent aussi être nocives pour l'accumulation de capital humain. Par conséquent, leur efficacité est incertaine et elles peuvent produire une "brain loss" plutôt qu'un "brain gain". En outre, la fermeture des frontières rétroagit sur la durée des migrations, particulièrement pour les travailleurs non qualifiés.

Auteur(s)

Francesco Magris, Giuseppe Russo

Date de publication
  • 2005
Mots-clés JEL
F20 F22
Mots-clés
  • Return migration
  • Human capital
  • Brain drain
Référence interne
  • PSE Working Papers n°2005-26
Version
  • 1