Should we subsidize longevity?

Pré-publication, Document de travail: Ce papier étudie la politique optimale de taxation dans une économie où la longévité varie selon les agents et dépend de trois facteurs : les gènes, l'investissement en santé et la prévoyance. Si les revenus, la prévoyance et les gènes sont corrélés, l'intervention publique peut être justifiée à deux niveaux : correction pour un manque de prévoyance et redistribution selon les gènes et les revenus. La question de savoir si les dépenses allongeant la vie doivent être subventionnées ou taxées dépend des effets combinés de la myopie, de l'auto-sélection et du passager clandestin (vis-à-vis du rendement des annuités). Nos conclusions politiques dépendent également de la forme de la corrélation entre les gènes et la productivité, de la complémentarité des gènes et de l'effort dans la fonction de survie, et de comment le gouvernement pondère le bien-être d'agents hétérogènes. Au final, il se pourrait qu'il soit optimal de taxer plutôt que de subventionner les dépenses allongeant la vie.

Auteur(s)

Marie-Louise Leroux, Pierre Pestieau, Grégory Ponthière

Date de publication
  • 2008
Mots-clés JEL
H21 I10
Mots-clés
  • Taxation optimale
  • Longévité
  • Bagage génétique
  • Hétérogénéité
  • Myopie
Référence interne
  • PSE Working Papers n°2008-50
Version
  • 1