Track wear-and-tear cost by traffic class: Functional form, zero output levels and marginal cost pricing recovery on the French rail network
Pré-publication, Document de travail: Ce texte traite de l'allocation des coûts d'entretien de l'infrastructure ferroviaire, entendus au sens de "coûts à périodicité annuelle", aux divers types de trafic. Sont exclus de l'analyse les coûts de circulation (contrôle du trafic) et de renouvellement des voies dits "coût de régénération". La fonction de coût utilisée, très générale, relie le coût C à un ensemble de caractéristiques techniques K et à un vecteur de produits T. Les données utilisées proviennent d'une base de données relative à la France sur une décomposition en 1500 segments environ d'un réseau ferroviaire de 30000 km de lignes en service en 1999. On dispose par segment, en plus du coût d'entretien C, de leurs 15 principales caractéristiques techniques (tant d'état S que de qualité Q) et du trafic T décomposé en 4 catégories de service. Les prix, supposés constants à travers le pays, disparaissent de l'analyse, à l'instar d'autres exemples construits à partir de coupes transversales nationales. A partir de sous-ensembles d'approximativement 1000 observations, différentes spécifications de relations fonctionnelles sont testées et évaluées : linéaire, Log-Log, trans-Log et Box-Cox généralisée. Elles sont toutes comprises dans un prolongement non contraint (U-GBC) de la formulation fondatrice Box-Cox généralisée contrainte (R-GBC) de Khaled. La structure générale U-GBC, comparée aux 4 principales formes qui y sont emboîtées, ressort clairement comme préférable, en particulier lorsqu'on retient dans l'échantillon les observations nulles sur certains trafics – un sujet plutôt négligé à ce jour dans la littérature. Il appert que le coût dépend des caractéristiques techniques telles que la vitesse maximale autorisée sur le segment de ligne et le nombre de croisements de voies, ce qui laisse entendre, comme les caractéristiques techniques couvrent les plus importantes caractéristiques de l'équipement, que les coûts marginaux déduits des ajustements représentent correctement des coûts de court terme ; en outre, la relation entre le trafic et les coûts d'entretien est non-linéaire et varie par type de train. On étudie enfin les implications des diverses spécifications pour la tarification des infrastructures au coût marginal par type de trafic.
Mots-clés JEL
Mots-clés
- Voie ferrée
- Entretien
- Fonction de coût
- Box-Cox généralisée
- Observations nulles
- Classe de trafic
- Coût marginal d’entretien par catégorie de trafic
- Fonction de dommage des charges-essieux
- Données en coupe instantanée
- Sections de ligne ferroviaire
- Tarification au coût marginal
Référence interne
- PSE Working Papers n°2009-32
URL de la notice HAL
Version
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