Wives, husbands and wheelchairs: Optimal tax policy under gender-specific health
Pré-publication, Document de travail: Nous étudions le problème de la politique de taxation optimale dans une économie composée de ménages (hommes et femmes), où les agents peuvent influencer leurs perspectives de santé "notamment leur autonomie" aux âges élevés de la vie grâce à une dépense de santé préventive. Il est démontré que l'optimum social utilitariste peut être décentralisé à l'aide de transferts forfaitaires allant des hommes vers les femmes car les femmes bénéficient, de par leur physiologie, d'une espérance de vie en santé plus élevée que celles des hommes pour un niveau de dépense de santé équivalent. Lorsque des intérêts égoïstes pour la coexistence avec un époux en bonne santé sont introduits au sein des couples, la décentralisation de l'optimum de premier rang requiert également des subsides sur les dépenses de santé, afin d'internaliser l'effet de la santé du partenaire âgé sur le bien-être de son conjoint. En présence de célibataires dans la population, la politique optimale exige également un subventionnement différent des dépenses de santé selon que l'agent fait partie d'un couple ou pas. Enfin, une fois que l'hypothèse d'observabilité parfaite de la structure maritale de la société en célibataires et en couples est relâchée, il semble que les contraintes d'incitations tendent à renforcer, dans une certaine mesure, le subventionnement des dépenses de santé.
Mots-clés JEL
Mots-clés
- Dépendance
- Taxation optimale
- Dépenses de santé préventives
- Différentiels hommes femmes
- Autonomie des personnes âgées
Référence interne
- PSE Working Papers n°2009-46
URL de la notice HAL
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