Macroéconomie : Recherches

Les recherches du groupe se partagent en plusieurs thèmes définis selon les spécialités de chacun des membres.

Les travaux de recherche de Jean-Bernard Chatelain portent sur les fondements méthodologiques des politiques de stabilisation. Il aborde les questions de crédibilité, d’équilibres multiples, de bifurcations vers des dynamiques instables et d’identification des paramètres des mécanismes de transmission de ces politiques.

Catherine Doz s’intéresse à la modélisation statistique des séries temporelles et en particulier aux modèles à facteurs dynamiques. Ces modèles, qui visent à résumer les comportements dynamiques simultanés d’un grand nombre de variables économiques, sont en particulier utilisés pour la prévision de court terme et pour le diagnostic conjoncturel.

Les recherches d’Axelle Ferriere portent principalement sur les politiques fiscales et la redistribution, à travers les modèles d’agents hétérogènes. Elle s’intéresse également aux effets quantitatifs de l’incertitude. Ses articles ont été publiées dans l’American Economic Journal: Macroeconomics et le Journal of Monetary Economics.

Jean-Olivier Hairault est un macroéconomiste spécialiste de la dynamique du chômage et des politiques de retraite. Il travaille également sur les fluctuations économiques en général et sur les politiques de stabilisation. D’un point de vue méthodologique, ses travaux de recherche s’inscrivent dans le cadre de modèles d’équilibre général stochastique.

Les recherches menées par Francesco Pappada portent sur la macroéconomie et la macroéconomie internationale. Il étudie les conséquences agrégées de la dynamique des entreprises, y compris le cleansing effect des récessions, et l’impact de l’hétérogénéité des entreprises sur les fluctuations du taux de change. Il s’intéresse également à la politique fiscale et aux conséquences d’une tax compliance imparfaite sur le défaut souverain et les consolidations fiscales.

Gilles Saint-Paul travaille sur les théories macroéconomiques, en particulier celles relatives à la croissance, au marché du travail et à l’économie politique. Ses publications incluent The political economy of labor market institutions (Oxford University Press, 2000) et The tyranny of utility (Princeton University Press, 2011), ainsi que de nombreux articles dans des journaux internationaux.

Bertrand Wigniolle s’intéresse à la macroéconomie théorique de long terme. Ses travaux récents portent sur les conséquences macroéconomiques de l’affaiblissement de l’hypothèse de rationalité des agents. Il travaille également les imperfections des marchés financiers et leur influence sur la dynamique macroéconomique.

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