(juin 2014) 5 articles...en 5 minutes !
- Le coût caché de la solidarité familiale au Sénégal - Sylvie Lambert et Pauline Rossi. Dans les pays en développement, la famille est souvent considérée comme un palliatif à l’absence de systèmes d’assurances formels. Implicitement, la participation à ces réseaux de solidarité familiale est supposée ne pas engendrer d’autres coûts que celui de la réciprocité...
- Peut-on agréger des préférences individuelles « incomplètes » ? Une approche théorique - Eric Danan, Thibault Gajdos et Jean-Marc Tallon. Lorsqu’il émet des recommandations, un économiste se base souvent sur une mesure agrégée des gains que la mise en place de telle ou telle politique engendrerait. Idéalement, cette mesure doit refléter le bien être additionnel pour la société que ladite politique permettrait...
- Pourquoi individualiser l’impôt sur le revenu des couples mariés rééquilibrerait le partage homme-femme du temps de travail et des tâches domestiques - Jan Kabátek, Arthur van Soest et Elena Stancanelli. La fiscalité des revenus peut influencer les choix professionnels des individus, mais également le temps consacré aux travaux domestiques, et ce, dans des sens opposés. La majorité des pays de l’OCDE a opté pour un impôt individualisé et/ou propose la mutualisation : la France reste l’un des derniers pays à imposer conjointement, de façon systématique, les revenus des couples mariés...
- Les fusions entre opérateurs sont-elles préjudiciables pour les usagers de transport urbain ? - Philippe Gagnepain, Chantal Latgé-Roucolle et Marc Ivaldi. L’évaluation des effets sur le bien-être social d’une fusion entre deux entreprises, dans le cadre des marchés publics, est une question cruciale. Dans l’industrie du transport urbain en France, la possibilité de gérer un réseau est attribuée aux opérateurs de transport après que ceux-ci aient participé à un appel d’offre...
- Choix d’écoles en France : une évaluation de la procédure Affelnet - Victor Hiller et Olivier Tercieux. Chaque année, dans chaque académie, les rectorats doivent affecter des milliers d’élèves dans des centaines de lycées, en confrontant les vœux émis par les parents et les priorités d’affectation attribuées aux élèves. La complexité du problème d’affectation rend impossible sa résolution “à la main”, c’est-à-dire sans l’aide d’algorithmes exécutés sur ordinateurs...
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