François Libois

Ce document dit “Recueil de projets d’expertise internationale” complète un premier volume édité en 2021 sur le même type d’activité (https://hal.inrae.fr/hal-04037409). Depuis la création en 2020 de la Direction Générale Déléguée à l’Expertise et l’Appui aux Politiques Publiques (DGDEAPP) il est souligné dans les échanges internes l’importance de mieux connaître, comprendre et “donner à voir” ce que recouvrent ces activités et les produits qui les caractérisent. L’Expertise-projet internationale (EPI) a été définie à travers une note de cadrage élaborée via un groupe d’experts référents. Cette note est accessible sur l’intranet de la DAPP. Au-delà de ce cadrage institutionnel, il semble important et opportun de partager les expériences concrètes, ainsi que la diversité des projets menés par les chercheurs sur cette activité. C’est le but de ce recueil que d’illustrer cette multitude de situations et d’expériences. Ainsi ce document rassemble une quarantaine de projets menés dans plus de 30 pays à travers le monde. On découvre à travers ce recueil un grand nombre d’organisations internationales commanditaires (bailleurs de l’expertise) allant de l’AFD, la FAO, le FIDA, La Banque Mondiale, l’Union Européenne (AEE, JRC), plusieurs agences onusiennes (OMS, PNUD, OMM, UNEP, GEF), l’OCDE, mais aussi des cabinets privés qui font appel à l’expertise scientifique des chercheurs de l’établissement. On y découvre également une grande diversité thématique qu’il est impossible de décrire sans en oublier mais qui vont de la sécurité sanitaire des aliments, des innovations institutionnelles pour une agriculture durable, des dispositifs d’alerte précoce pour prévenir les inondations (CREWS), la valorisation des eaux usées (REUSE), l’économie de la déforestation, les méthodes pour limiter l’impact de l’élevage (MRV), la robotique agricole, des méthodes et outils pour reconsidérer les inégalités, la pauvreté, les structures familiales etc. Si INRAE est aujourd’hui un acteur mondialement reconnu pour la réalisation de projets de recherche dimensionnant et de haut niveau, la montée en puissance des projets d’Expertise Internationale représente un nouveau vecteur de valorisation de ses savoir-faire en renforçant sa visibilité et sa notoriété.

Ce chapitre traite de deux enjeux majeurs auxquels sont confrontés les ménages ruraux en zone tropicale : préserver les ressources naturelles et assurer la sécurité alimentaire. Relever ces deux défis simultanément requiert de développer des systèmes de production efficaces, capables à la fois de garantir la sécurité alimentaire des agriculteurs et d’assurer une gestion durable des ressources naturelles. Pour ce faire, il convient de s’interroger sur les liens directs et indirects entre la sécurité alimentaire des ménages et la biodiversité à l’échelle de l’exploitation agricole et à celle du paysage.

The objective of this chapter is to collect insights from different sources and different people about institutional features that may slow down economic development in Tanzania or threaten its sustainability and inclusiveness. It essentially follows three approaches presented in three separate sections. First, by exploiting the numerous institutional indicators available in international databases, insights are collected about the quality of Tanzanian institutions in comparison with a set of relevant countries. Insights aim to identify those institutional features that may possibly differentiate Tanzania. Second, an original questionnaire survey is undertaken among various types of decision-makers operating in Tanzania. The survey asks them about their own perception of how institutions work there and how they affect development. Finally, the analysis is enriched by the summary of the main points that arose in a large set of open-ended interviews with top policymakers of the country about the same questions. The final section concludes.

Les groupements d’usagers de la forêt ont contribué à la restauration des forêts au Népal.Les groupements densifient les forêts et en augmentent légèrement la surface.En plus de mieux gérer la forêt, ils modifient les choix énergétiques des ménages.