La fin de vie, un monde de transitions

Journal article: La façon dont sont vécus, organisés et préparés (ou pas) les derniers jours de l’existence offre, au-delà de la question de la vieillesse, un aperçu du fonctionnement des sociétés, notamment des rapports sociaux qui les organisent et des institutions qui les structurent. De fait, elle renvoie à une série de questions qui touchent l’ensemble des sciences sociales sur les relations à l’intérieur de la famille (Oris, Dubert et Viret, 2014), les tensions entre autonomie individuelle et soutien collectif ou encore les inégalités devant la mort (Bourdieu et Kesztenbaum, 2007). Dans une perspective de démographie historique, ce volume ne fera qu’effleurer ces questions pour évoquer plus directement les transformations de la fin de vie au cours du temps, essentiellement ces deux ou trois derniers siècles : les maladies dont ont souffert les personnes âgées ; l’évolution des pathologies sur le moyen et le long terme ; la médicalisation de la vie et notamment de ses derniers moments ; sa marchandisation également ; la perception de la mort et la façon de s’y confronter.

Author(s)

Isidro Dubert, Lionel Kesztenbaum

Journal
  • Annales de démographie historique
Date of publication
  • 2017
Pages
  • 5-16
Version
  • 1
Volume
  • 133